La lumière céleste et impalpable de la marquise projette une présence à la fois vibrante et perçante. De jour et de nuit, elle révèle l'entrée de la Place des Arts par un jeu d'ombre et de lumière subtil et magique.
Traitant de l'événement social qu'est le spectacle, l'entrée de la Place des Arts est théâtralisée par de nouveaux éléments. Le parvis devient une grande scène publique encadrée de mystérieux rideaux de verre d'un bleu riche et profond. Le glissement de la marquise lumineuse, flottant doucement au-dessus du parvis, contribue à articuler et à dramatiser la mise en scène spatiale de l'entrée.
L'échelle et la forme de la marquise s'adaptent à la nature et à la localisation de la Place des Arts dans la ville, aux caractéristiques du quadrilatère et des bâtiments qui forment la place. De loin, la marquise joue le rôle d'un phare, ou encore d'une très grande lanterne magique suspendue dans le paysage de la ville. Par sa géométrie claire et sobre, par sa luminosité douce et changeante, elle se découpe nettement des enseignes hétéroclites et bavardes de la rue Sainte-Catherine. Sa forme simple évoque la volumétrie des grands bâtiments de la Place des Arts qu'elle identifie, À l'échelle de la place, elle devient une magnifique pièce de mobilier urbain, un balcon prolongeant l'espace de la place et s'ouvrant sur la rue Sainte-Catherine. Au niveau de la rue, elle définit un espace impressionnant, lumineux et envoûtant : une entrée grandiose.
La signalisation est organisée à l'échelle de la ville et à celle de l'entrée de la Place des Arts. Elle est articulée à partir de deux éléments principaux, soit une grande marquise et un ensemble de deux murs situés de part et d'autre de l'entrée.
À l'échelle de la ville, et plus particulièrement à celle de la rue Sainte-Catherine, la marquise qui est translucide et lumineuse signale de loin la présence de la Place des Arts. L'intérieur de la marquise est équipé de projecteurs et sa surface extérieure agit comme un écran sur lequel des images et des couleurs peuvent être projetées évoquant les activités en cours. À l'échelle de l'entrée, sa présence et sa luminosité déterminent un espace de parvis extérieur et magnifient le seuil du complexe intérieur.
Les compagnies et commerces résidants ainsi que les activités en cours sont uniformément identifiés, dans une mise en scène graphique soignée, par le biais des murs de signalisation (le rideau de verre) qui encadre l'entrée. Ces murs intègrent également l'affichage de chacun des compagnies et une borne interactive d'information.
Finalement un bandeau d'affichage électronique suspendu sous la marquise présente une suite d'information ininterrompue sur la tenue d'événements particuliers, l'horaire des spectacles, la disponibilité des billets, leurs prix, etc...
La nouvelle structure d'entrée est aussi, du niveau de la place, un balcon ouvert sur la rue Sainte-Catherine. L'intervention est soigneusement proportionnée pour prolonger l'espace de la place et améliorer la circulation.
La structure signalétique est délicatement installée au-dessus et devant l'entrée de la Place des Arts, ne prenant qu'appui sur celle-ci, minimisant ainsi les transformations de la structure et de l'enveloppe.
Traitant de l''évènement social qu'est le spectacle, l'entrée est théâtralisée par les nouveaux éléments qui la redéfinissent. Le parvis d'entrée devient une grande scène publique encadrée de mystérieux rideaux de verre d'un bleu riche et profond, les murs de signalisation. Le glissement de la marquise, flottant doucement au-dessus du parvis, contribue à articuler et à dramatiser la mise en scène spatiale de l''entrée.
(Tiré du texte du concurrent)
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