11 jardins réalisés, 92 jardins potentiels
par Jean-Pierre Chupin, publié le 2008-07-01
Dans cette mise à jour de juillet 2008, le LEAP célèbre le 400e anniversaire de la fondation de la Ville de Québec en présentant tous les projets conçus dans le cadre du concours des Jardins éphémères. 5 ont été retenus par le jury présidé par Pierre Thibault, 6 ont été invités directement, mais il en reste 92 à découvrir et non des moindres.
Les projets retenus sont actuellement présentés au grand public à Québec sur le site officiel du 400e, mais les organisateurs ne se sont pas donné les moyens, ou n’ont pas jugé nécessaire de rendre justice à tous les autres concepteurs qui ont envoyé idées et projets depuis plusieurs pays d’Europe ou d’Amérique. Le Laboratoire d’étude de l’architecture potentielle prend le relais en assumant une mission universitaire d’archivage, d’analyse et de diffusion de tous les projets en accord avec le principe voulant que le concours soit un lieu de convergence, de débat, de comparaison, de jugement et donc de connaissance.
Il est important de présenter ces projets sur un pied d’égalité, afin d’en apprécier la diversité et, dans le cas présent, l’inventivité. L’architecture de paysage est certainement un des domaines les plus ouverts à la création et à l’expérimentation en ce début du XXIe siècle et le LEAP accordera de plus en plus de place dans les prochains mois à la documentation de concours touchant les questions paysagères. Dans le cas du 400e, le visiteur gagnera à découvrir les jardins en lieu et place de Québec et il devra, pour cela, le faire avant la fin de l’été. Mais il se trouvera certainement de nombreux visiteurs étrangers qui ne prendront connaissance de l’évènement qu’en parcourant les pages du Catalogue des Concours Canadiens pour apprécier la durabilité de ces jardins potentiels, qui durera tant que durera le CCC : les statistiques ne se démentent pas, plus de 3000 visiteurs par mois en provenance du monde entier et, pour certains concours dynamiques, cela passe facilement à 5000 visiteurs avec le jeu de renvoi qui fait la fortune des grands moteurs de recherche sur Internet.
Pour ce qui est de la situation d’une politique des concours au Canada, les choses avancent lentement, mais quelques indices montrent un changement d’opinion des décideurs institutionnels. Dans le cas du Québec, longtemps en avance, désormais au ralenti, on signale tout de même un grand concours international pour le nouveau Musée national des beaux-arts du Québec, qui devrait être lancé d’ici la fin 2008. On signale également quelques concours en préparation pour des édifices culturels, des bibliothèques en particulier, mais on est encore loin des 200 concours annuels organisés en Suisse, par exemple. Notons à cet égard que les chercheurs du prestigieux ETH de Zurich, sous la direction de Joris van Wezemael, collabore avec ceux du LEAP pour mettre en place une documentation systématique des concours. Saluons également l’arrivée d’un nouveau joueur japonais, AKICHIATLAS.com, dont le directeur, Nanae Hirota, lance un portail très bien fait — mais payant — sur les concours internationaux.
Le CCC, fleuron du LEAP, est appelé à devenir une ressource publique de calibre international, débordant l’instrument de recherche qu’il était à l’origine. Concentrant nos efforts sur de nouveaux projets, nous entendons solliciter les financements privés, afin d’assurer l’évolution et la durabilité de cet immense jardin de projets potentiels.
Les projets retenus sont actuellement présentés au grand public à Québec sur le site officiel du 400e, mais les organisateurs ne se sont pas donné les moyens, ou n’ont pas jugé nécessaire de rendre justice à tous les autres concepteurs qui ont envoyé idées et projets depuis plusieurs pays d’Europe ou d’Amérique. Le Laboratoire d’étude de l’architecture potentielle prend le relais en assumant une mission universitaire d’archivage, d’analyse et de diffusion de tous les projets en accord avec le principe voulant que le concours soit un lieu de convergence, de débat, de comparaison, de jugement et donc de connaissance.
Il est important de présenter ces projets sur un pied d’égalité, afin d’en apprécier la diversité et, dans le cas présent, l’inventivité. L’architecture de paysage est certainement un des domaines les plus ouverts à la création et à l’expérimentation en ce début du XXIe siècle et le LEAP accordera de plus en plus de place dans les prochains mois à la documentation de concours touchant les questions paysagères. Dans le cas du 400e, le visiteur gagnera à découvrir les jardins en lieu et place de Québec et il devra, pour cela, le faire avant la fin de l’été. Mais il se trouvera certainement de nombreux visiteurs étrangers qui ne prendront connaissance de l’évènement qu’en parcourant les pages du Catalogue des Concours Canadiens pour apprécier la durabilité de ces jardins potentiels, qui durera tant que durera le CCC : les statistiques ne se démentent pas, plus de 3000 visiteurs par mois en provenance du monde entier et, pour certains concours dynamiques, cela passe facilement à 5000 visiteurs avec le jeu de renvoi qui fait la fortune des grands moteurs de recherche sur Internet.
Pour ce qui est de la situation d’une politique des concours au Canada, les choses avancent lentement, mais quelques indices montrent un changement d’opinion des décideurs institutionnels. Dans le cas du Québec, longtemps en avance, désormais au ralenti, on signale tout de même un grand concours international pour le nouveau Musée national des beaux-arts du Québec, qui devrait être lancé d’ici la fin 2008. On signale également quelques concours en préparation pour des édifices culturels, des bibliothèques en particulier, mais on est encore loin des 200 concours annuels organisés en Suisse, par exemple. Notons à cet égard que les chercheurs du prestigieux ETH de Zurich, sous la direction de Joris van Wezemael, collabore avec ceux du LEAP pour mettre en place une documentation systématique des concours. Saluons également l’arrivée d’un nouveau joueur japonais, AKICHIATLAS.com, dont le directeur, Nanae Hirota, lance un portail très bien fait — mais payant — sur les concours internationaux.
Le CCC, fleuron du LEAP, est appelé à devenir une ressource publique de calibre international, débordant l’instrument de recherche qu’il était à l’origine. Concentrant nos efforts sur de nouveaux projets, nous entendons solliciter les financements privés, afin d’assurer l’évolution et la durabilité de cet immense jardin de projets potentiels.
