Équipements culturels en cure de jouvence : agrandir nos bibliothèques
par Denis Bilodeau, publié le 2009-06-01
Au cours des deux dernières décennies, le renouvellement des équipements culturels a été l’une des principales stratégies utilisées par les décideurs politiques pour mettre en valeur et requalifier les territoires et les paysages des villes et des régions. Au Québec, ce mouvement a largement profité du climat de réflexion collective et de créativité stimulé par l’organisation régulière de concours public d’architecture, en particulier dans les projets impliquant directement le financement du ministère de la Culture et des Communications (MCC) provincial. C’est d’ailleurs ce que nous avions voulu documenter dans l’exposition Concours d’architecture et imaginaire territorial : les projets culturels au Québec 1991-2005, qui a circulé de 2006 à 2008.
Une grande part du budget d’immobilisation du MCC est aujourd’hui attribuée au maintien, au fonctionnement et à la rénovation des équipements culturels qui ont fait l’objet de projet au cours de ces dernières décennies. La construction de nouveaux théâtres, musées et bibliothèques, se fait plus rare et plus rares aussi les occasions de concours, de débats et d’expérimentations architecturales. Le concours organisé pour le projet d’agrandissement et derénovation de la Bibliothèque de Montarville-Boucher-De la Bruère à Boucherville est donc une occasion de se réjouir.
Sur les 21 dossiers soumis lors d’une première étape de sélection en 2008, trois équipes ont été retenues pour soumettre un concept. On y retrouve plusieurs firmes précédemment lauréates de concours pour des équipements culturels au Québec dont : Brière-Gilbert et Associés + Denis Saint-Louis, pour le Musée de la Gaspésie en 2002 (remporté sous le consortium Brière Croft Pelletier/ Vachon Roy architectes), l’Atelier TAG, pour la Bibliothèque de Châteauguay en 2001 et pour le Théâtre du Vieux- Terrebonne en 2002 et la firme FABG Architectes pour la Salle de spectacle de l’Assomption en 1996 et en 2000 pour le Centre de production et de diffusion culturelle de Carleton.
Outre l’agrandissement de l’édifice existant, le projet architectural comprenait aussi une dimension environnementale, la valorisation des caractéristiques naturelles du boisé du Parc de la Rivière-aux-Pins. C’est à travers la réponse particulière à ce problème, proposée par chacune des équipes que les projets se distinguent de la façon la plus significative. Le lauréat reprend la logique formelle du bâtiment existant, mais propose un nouveau volume décloisonné ouvert sur le boisé à travers une grande baie vitrée, le projet de l’atelier TAG fait un usage plus métaphorique de l’idée de nature à travers les concepts de clairière et de plaque tectonique, enfin la firme FABG propose une extension sous la forme d’un pavillon circulaire ouvert et évidé au centre à la fois entouré et habité par le boisé.
Budget modeste, équipement modeste, situation modeste, mais autant d’idées participant d’une sensibilité collective nouvelle envers notre environnement naturel.
Une grande part du budget d’immobilisation du MCC est aujourd’hui attribuée au maintien, au fonctionnement et à la rénovation des équipements culturels qui ont fait l’objet de projet au cours de ces dernières décennies. La construction de nouveaux théâtres, musées et bibliothèques, se fait plus rare et plus rares aussi les occasions de concours, de débats et d’expérimentations architecturales. Le concours organisé pour le projet d’agrandissement et derénovation de la Bibliothèque de Montarville-Boucher-De la Bruère à Boucherville est donc une occasion de se réjouir.
Sur les 21 dossiers soumis lors d’une première étape de sélection en 2008, trois équipes ont été retenues pour soumettre un concept. On y retrouve plusieurs firmes précédemment lauréates de concours pour des équipements culturels au Québec dont : Brière-Gilbert et Associés + Denis Saint-Louis, pour le Musée de la Gaspésie en 2002 (remporté sous le consortium Brière Croft Pelletier/ Vachon Roy architectes), l’Atelier TAG, pour la Bibliothèque de Châteauguay en 2001 et pour le Théâtre du Vieux- Terrebonne en 2002 et la firme FABG Architectes pour la Salle de spectacle de l’Assomption en 1996 et en 2000 pour le Centre de production et de diffusion culturelle de Carleton.
Outre l’agrandissement de l’édifice existant, le projet architectural comprenait aussi une dimension environnementale, la valorisation des caractéristiques naturelles du boisé du Parc de la Rivière-aux-Pins. C’est à travers la réponse particulière à ce problème, proposée par chacune des équipes que les projets se distinguent de la façon la plus significative. Le lauréat reprend la logique formelle du bâtiment existant, mais propose un nouveau volume décloisonné ouvert sur le boisé à travers une grande baie vitrée, le projet de l’atelier TAG fait un usage plus métaphorique de l’idée de nature à travers les concepts de clairière et de plaque tectonique, enfin la firme FABG propose une extension sous la forme d’un pavillon circulaire ouvert et évidé au centre à la fois entouré et habité par le boisé.
Budget modeste, équipement modeste, situation modeste, mais autant d’idées participant d’une sensibilité collective nouvelle envers notre environnement naturel.