L'École d'architecture du Nord de l'Ontario
par Anne Cormier, publié le 2010-03-01
Le projet d’école d’architecture qui se dessine depuis quelques années à l’Université Laurentienne est guidé par l’intuition de l’impact que pourrait avoir une telle école à Sudbury. L’impact attendu pour Sudbury se situerait bien sûr au niveau de l’apport culturel de l’école par ses activités ainsi que les liens possibles avec les industries locales. En fait, c’est un renouveau urbain que pourrait provoquer l’implantation du projet au cœur du centre-ville, car il était clair pour les instigateurs depuis le tout début que la place d’une école d’architecture est dans la ville, plutôt que sur le campus de la Laurentienne.
La tenue d’un concours d’idées, ouvert et international, visait de multiples objectifs. Il s’agissait de susciter chez les citoyens de Sudbury et dans la communauté architecturale élargie un intérêt pour le projet et pour son impact urbain. Si les caractéristiques de la ville étaient largement exposées dans le programme, il revenait aux concurrents de localiser l’école dans la ville, cela dans l’optique d’une vaste exploration des possibles et d’une reconnaissance du potentiel de développement qu’offre le centre-ville de Sudbury. Il s’agissait également de traiter le projet ambitieux d’une école bilingue implantée sur les affleurements rocheux du Bouclier canadien au milieu de la forêt boréale, dans une ville relativement isolée du nord de l’Ontario. Le concours de l’ÉANO (École d’architecture du Nord de l’Ontario), ou, en anglais, le NOSOA (North of Ontario School of Architecture) était formulé pour répondre à la question somme toute séduisante : «Qu’est-ce qu’une école d’architecture pourrait être ? ». De plus, on annonçait la mise à contribution des communautés autochtones aux activités de l’École. On spéculait également sur son apport à la promotion de modes de vie qui tiennent compte des objectifs du développement durable et à l’innovation dans le secteur forestier et dans l’entrepreneuriat en général.
Cet ambitieux concours au vaste programme aura porté fruit. Les 59 propositions reçues de neuf pays situés sur trois continents ont dépassé les attentes des organisateurs et des citoyens de Sudbury. La richesse des idées présentées et l’éventail des projets leur permettent aujourd’hui d’apprécier un vaste éventail de stratégies urbaines, paysagères et architecturales, allant de la consolidation du tissu urbain à l’infiltration perlée du centre-ville en passant par la suture paysagère et construite. C’est maintenant au tour de La Laurentienne et de Sudbury d’aller de l’avant !
La tenue d’un concours d’idées, ouvert et international, visait de multiples objectifs. Il s’agissait de susciter chez les citoyens de Sudbury et dans la communauté architecturale élargie un intérêt pour le projet et pour son impact urbain. Si les caractéristiques de la ville étaient largement exposées dans le programme, il revenait aux concurrents de localiser l’école dans la ville, cela dans l’optique d’une vaste exploration des possibles et d’une reconnaissance du potentiel de développement qu’offre le centre-ville de Sudbury. Il s’agissait également de traiter le projet ambitieux d’une école bilingue implantée sur les affleurements rocheux du Bouclier canadien au milieu de la forêt boréale, dans une ville relativement isolée du nord de l’Ontario. Le concours de l’ÉANO (École d’architecture du Nord de l’Ontario), ou, en anglais, le NOSOA (North of Ontario School of Architecture) était formulé pour répondre à la question somme toute séduisante : «Qu’est-ce qu’une école d’architecture pourrait être ? ». De plus, on annonçait la mise à contribution des communautés autochtones aux activités de l’École. On spéculait également sur son apport à la promotion de modes de vie qui tiennent compte des objectifs du développement durable et à l’innovation dans le secteur forestier et dans l’entrepreneuriat en général.
Cet ambitieux concours au vaste programme aura porté fruit. Les 59 propositions reçues de neuf pays situés sur trois continents ont dépassé les attentes des organisateurs et des citoyens de Sudbury. La richesse des idées présentées et l’éventail des projets leur permettent aujourd’hui d’apprécier un vaste éventail de stratégies urbaines, paysagères et architecturales, allant de la consolidation du tissu urbain à l’infiltration perlée du centre-ville en passant par la suture paysagère et construite. C’est maintenant au tour de La Laurentienne et de Sudbury d’aller de l’avant !