Cap Diamant
L’histoire de la « Nouvelle France » rapporte que l’explorateur Jacques Cartier avait confondu des pierres de quartz scintillantes d’une haute falaise, qu’il nomma « Cap Diamant », avec des pierres précieuses. Autre belle histoire théâtrale, le concours pour l’espace de création Le Diamant fut initié en 2007 par Robert Lepage, metteur en scène et fondateur de la compagnie Ex Machina, dans le cadre d’un ambitieux projet de théâtre de 600 places destiné à la création et aux diffusions nationales et internationales.
Tel que projeté par Robert Lepage, l’espace le Diamant se présente comme un incubateur d’innovations artistiques, comportant des studios et équipements adaptés à la création contemporaine, au cirque, au cabaret, et le point de départ d’un nouveau quartier des spectacles. Il doit aussi être le lieu de production de la compagnie Ex Machina.
Le premier site envisagé pour le projet fut précisément le Cap Diamant, colline dominant le Saint Laurent lieu fort de la citadelle de Québec. Après plusieurs années d’incertitude sur le financement du projet, le concours sera finalement lancé à l’été 2015.
Le jury fut présidé par Robert Lepage, entouré du producteur d’Ex Machina, Michel Bernatchez d’un historien, Luc Noppen et de deux architectes: Jacques Bellanger, Charles-Bernard Gagnon (Gargo architecture). Lise Anne Couture (Asymptote architecture), prévue initialement au jury, n’y siégera finalement pas.
Le site retenu s’inscrit dans la grande place animée d’Youville, à l’entrée de la ville fortifiée de Québec, au pied des fortifications, une place que le maire Régis Labeaume souhaite devenir, grâce au projet du Diamant, le nouveau cœur d’un quartier des spectacles. Le site présente néanmoins quelques difficultés, car il est en mitoyenneté avec un collectif de logements, il se trouve également contraint par la présence du YMCA construit en 1879, pour lequel le ministère de la Culture impose la conservation des façades du YMCA ce qui coïncide heureusement avec le regard que Robert Lepage porte sur ce lieu d’art qui joua un rôle culturel de longue date.
Somme toute, l’expertise de quatre équipes d’architecture ne sera pas suffisante pour mener une réflexion sur la nécessité de conserver ces façades, et l’opportunité, grâce à ce concours, de mesurer la pertinence de chaque hypothèse ne fut pas saisie du fait même de cette contrainte réglementaire. Cela explique en partie l’homogénéité des propositions en matière de conservation / démolition, implantation et volumes.
Parmi les 17 candidatures soumises lors de la première étape du concours, le jury a sélectionné quatre équipes :
- Anne Carrier Architecture / Lupien Matteau et groupe SM international ing.
- Co architecture / in Situ/ Jacques Plante architecte et BPR/ Tetra Tech inc. ing.
- Saia Barbarese Topouzanov architectes et WSP ing.
- Saucier Perrotte / STGM architectes et Pasquin St-Jean ing.
Tous les projets ont conservé intégralement les deux façades du YMCA constituant l’angle principal du projet et la plupart des équipes tentent une restitution ou conservation partielle voire totale de la toiture à la Mansart du bâtiment. Trois projets sur quatre, parmi lesquels le lauréat et le mentionné proposent un fonctionnement similaire avec :
- l’accès aux rangs du bas de la salle en rez-de-chaussée après un hall bordé de locaux commerciaux ouverts sur la place,
- un salon d’entracte en mezzanine sur les locaux commerciaux et donnants accès aux rangs hauts de la salle
- un vide accueillant les circulations verticales menant au toit du YMCA, positionné entre le YMCA et la salle.
Autant de similarités qui furent relevées par un jury qui déplora par ailleurs que « les traitements architecturaux proposés ne s’identifient pas à Ex Machina ».
Le projet d’Anne Carrier Architecture / Lupien Matteau reste la proposition la plus singulière, et semble remettre en question le problème posé et le programme. Le projet réinterprète la question à l’échelle urbaine en se fondant sur la volonté que cet équipement donne l’élan nécessaire afin que le quartier devienne un « quartier des spectacles » - selon l’expression consacrée du Maire de Québec. Le plan de masse s’apparente de fait à un projet de « place des arts ». Le projet prend également position sur le fonctionnement et le programme en remontant la salle du rez-de-chaussée à l’étage.
Les deux premiers projets du classement du jury comportent plusieurs similitudes du point de vue des volumes et du fonctionnement. Ils proposent tous deux un foyer spatial dans le volume partiellement évidé des vestiges du YMCA, sorte de salle des pas perdus pour les soirs de spectacle, et ils placent les circulations verticales dans l’entre-deux restauré.
Le projet lauréat, choisi à l’unanimité du jury, s’offre comme une lanterne prismatique insérée entre les vestiges conservés du YMCA et les constructions voisines. Il est conçu par Co architecture / in Situ / Jacques Plante architecte. Ce projet répond littéralement à la demande d’un diamant, par un diamant, ce qui n’a semble-t’il pas déplu au jury. Les volumes tronqués d’obliques, les façades translucides blanches, l’univers intérieur scintillant donné par les images et la présentation textuelle que donne l’agence de son projet participent tous à affirmer cette proposition simple et attendue. D’après Marie Chantal Croft de Coarchitecture, dans une entrevue à Radio Canada du 9 décembre 2015 "Un Diamant contemporain dans un édifice patrimonial" : « C'est une façon de faire qu'on voit partout à travers le monde de venir travailler la transparence quand on est dans un milieu historique parce que c'est moins choquant par exemple que de voir d'autres matériaux. C'est comme si la partie vitrée va s'effacer un peu et laisser la place au reste du contexte et à l'histoire. ». La résolution des aspects fonctionnels et techniques liés à l’usage de la salle se révèle plus détaillée que les autres propositions tout comme le traitement du confort thermique du bâtiment est également très explicité.
Le projet de Saia Barbarese Topouzanov architectes insère quant à lui un rideau de théâtre dissimulant la cage de scène entre le YMCA et le condo. L’escalier métallique se développe comme un ruban sur toute la hauteur du vide central. Le salon d’entracte paraît plus comprimé sur la perspective de ce projet que sur les autres. Une coupe topographique permet de comprendre la relation entre la terrasse du studio 1 placée sur le toit du YMCA et la terrasse des fortifications.
Le projet mentionné de Saucier Perrotte / STGM architectes est un ensemble savant de propositions orientées sur différentes situations urbaines ce qui produit une architecture dont l’image semble peut être un peu chargée. Le jury ne manquera pas de regretter un manque de réflexion sur la signalétique. La façade sur rue, stratifiée par niveaux, se trouve ceinturée de joints creux régnants, de façon élégante, comme le souligne cette fois le jury, avec les ornements de la façade du YMCA. Une grande loggia dont l’accessibilité n’est pas évidente en plan s’ouvre en porte à faux en surplomb de la terrasse du YMCA. Un miroir urbain en plafond de cette loggia permet de mettre en relation la terrasse du YMCA et l’espace public. En pivot entre les deux façades, une boîte en saillie percée d’une fenêtre renferme l’administration.
A posteriori, une fois la poussière du concours retombée, il est clair que la position anticipée de la maîtrise d’ouvrage sur la conservation du YMCA a conduit à cette homogénéité de propositions pour un bâtiment si important et si bien situé pour la ville de Québec. Mais nous pouvons aussi regretter, comme le fait Jimmy Leiser dans une analyse parue dans ARQ en août 2016, que le projet lauréat ait été modifié après le concours, notamment par l’ajout supplémentaire de surfaces tronquant la lanterne prismatique renforçant, s’il était nécessaire, la symbolique du diamant.
Le double enjeu pour la ville de Québec au travers de ce concours fut d’abord de rendre hommage à la notoriété internationale de Robert Lepage et de donner le départ d’un nouveau quartier des spectacles au pied de la ville fortifiée. L’autorité acquise de la maîtrise d’ouvrage en matière d’équipement scénique aura néanmoins balisé fermement les règles du jeu auxquelles les quatre concurrents ont du se prêter.
LE DIAMANT
Après des années d'intenses activités de diffusion sur le marché international, Ex Machina souhaite assurer une présence de plus en plus significative à Québec grâce à un lieu de diffusion permanent et flexible, à la fine pointe technologique, qui permettra de présenter les meilleures créations mondiales à des clientèles régionale, nationale et internationale : Le Diamant.
Le Diamant accueillera non seulement les productions d'Ex Machina et de Robert Lepage, mais également des spectacles de cirque et d'opéra, ainsi que des propositions artistiques innovantes. En effet, dans sa programmation, Le Diamant mettra l'accent sur les mises en scène inventives, les propositions qui s'articulent autour de l'éclatement des formes théâtrales et la mixité des disciplines. La vision artistique qui guidera Le Diamant dans sa programmation s'inscrit dans la lignée de la mission d'Ex Machina qui cherche constamment à développer de nouveaux langages scéniques et un rapport différent à la représentation.
LE SITE
Le site du projet, acquis en 2011 par Le Diamant, est situé en plein coeur de l'arrondissement historique du Vieux-Québec, à place D'Youville. Il est actuellement occupé par le Cabaret du Capitole (autrefois le Cinéma de Paris construit en 1948), par la Tabagie Jac & Gil et par l'édifice de l'ancien YMCA, construit en 1879. Le site est enclavé entre les Condominiums des Glacis du côté Nord et le Théâtre Capitole du côté Est. Il est bordé au Sud par la rue Saint-Jean et à l'Ouest par la rue des Glacis. Les dimensions de ce site sont en moyenne de 32,7 mètres de largeur par 58,1 mètres de longueur, incluant la superficie occupée par le YMCA.
Le nouveau projet implique la démolition complète du Cabaret du Capitole et du Jac & Gil; la conservation des trois (3) façades de l'ancien YMCA, exigée par le MCC, sur place D'Youville et sur des Glacis et le programme, remettent en question la conservation ou la démolition de la structure de ce bâtiment significatif.
L'entrée actuelle du Cabaret du Capitole donne sur place D'Youville, entre le Théâtre du Capitole et le bâtiment du YMCA. Le rez-de-chaussée du YMCA est occupé par deux (2) restaurants, lesquels déploient leur terrasse en été; cette fonction sera conservée.
Ce site fait face à la Place D'Youville, occupée par une patinoire en hiver (novembre-mars) et d'une des scènes du Festival d'été. C'est un lieu d'animation important pour le Vieux-Québec.
Le Diamant occupera donc un site exceptionnel et unique à Québec, adjacent sur trois façades à la place D'Youville et ce, en mitoyenneté avec le Théâtre Capitole de Québec. La particularité, ses cinq façades seront visibles (incluant la toiture), en tout ou en partie, de différents points de vue de la ville de Québec, compte tenu du fort dénivelé du site; ceci confère au projet son importance architecturale et signalétique dans le paysage urbain. En effet, la topographie très accentuée du site et la configuration des rues avoisinantes permettront aux piétons d'apprécier l'édifice depuis de nombreux points de vue.
Situé au coeur de l'arrondissement historique du Vieux-Québec, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, le projet du Diamant devra non seulement être conforme aux exigences réglementaires de la grille de zonage en vigueur dans ce secteur mais devra aussi correspondre aux orientations architecturales développées par le ministère de la Culture et des Communications qui a compétence dans ce milieu.
VISION - LA MÉMOIRE DU LIEU
La personnalité d'un lieu se reflète dès son architecture : le choix des volumes, des styles, des matériaux viennent marquer et préciser son identité. C'est l'occasion de poser un geste qui traversera le temps : il est d'autant plus important de prendre le temps de réfléchir à ce que devra être la vision véhiculée tout au long du projet.
Dans le cas du Diamant, plusieurs éléments s'amalgament et viennent construire une identité multiple, une signature de la Ville de Québec, qu'il est souhaité de maintenir et affirmer avec la nouvelle construction.
Les périodes architecturales
Différents types d'architecture se côtoient à la place D'Youville dont l'art déco du hall de l'ancien Cinéma de Paris, rare à Québec. Ce carrefour naturel de Québec a été le témoin de toutes les époques de l'histoire de la ville. Le concept architectural du projet doit marier l'héritage du passé et la modernité.
Les fonctions diversifiées
Les bâtiments du projet Le Diamant et la place D'Youville ont cumulé des fonctions diverses : commerces, bars, salles de spectacles et de cinéma, restauration, sports (piscine, allée de quilles), hébergement, expositions, marché public, rassemblements, etc. Il est jugé important d'évoquer, dans le projet, l'aspect patrimonial de la place D'Youville, non pas seulement celui du bâtiment.
La situation géographique
La place D'Youville est au coeur de la ville de Québec, le point de rencontre de la basse-ville, de Saint-Jean-Baptiste et du Vieux-Québec, bien ancrée sur le cap Diamant. Le Capitole, le Palais Montcalm et bientôt Le Diamant, s'y côtoient.
On réalise donc que tant Le Diamant que la place D'Youville, sont des carrefours où se croisent une multitude d'éléments, à l'image du croisement des disciplines à la base du travail de Robert Lepage- le souhait est donc que l'architecture du Diamant puisse agir à titre de pont entre tous ces éléments. L'architecture sera à la fois un salut au passé et un regard vers l'avenir, un symbole de l'histoire et une expression de l'identité du lieu. L'idée de « carrefour temporel » est évoquée.
(Tiré du programme du concours)
Le jury devra insister sur :
- l'unité signalétique de l'enveloppe entre le nouveau, le Diamant et le YMCA
- le parcours dans le bâtiment
- la fonctionnalité des espaces
La configuration de la salle de spectacle n'est pas un facteur décisionnel dans le choix, tel qu'énoncé lors de la rencontre avec les finalistes et Robert Lepage.
Les quatre (4) équipes ont eu la même approche au niveau de :
- la localisation de l'entrée, à l'endroit de celle du Cinéma de Paris
- l'organisation du rez-de-chaussée
- l'axe vertical de circulation entre la salle et le YMCA
- le positionnement de la salle de spectacle
- l'ajout d'une terrasse sur le toit du YMCA
De manière générale :
- les propositions ont entouré le studio 1 (la Caserne d'Ex machina) d'espaces polyvalents;
- le studio 2 devrait être à proximité du studio 1, idéalement;
- problème d'accessibilité du studio 1, aménagé au dernier niveau par rapport au débarcadère car lieu de production;
- les traitements architecturaux proposés ne s'identifient pas à Ex Machina;
- l'enseigne du Cinéma Capitole peu intégrée, sinon conservée.
Concernant le budget, les quatre (4) équipes respectent le budget avec des écarts de moins de 10%.
Le volet structural a bien été étudié par les quatre (4) équipes et les solutions répondent aux exigences des salles de spectacles et du site; vibration, isolation acoustique, charge de neige, murs patrimoniaux.
Robert Lepage rappelle que l'objectif premier de ce concours est une identité particulière, un « statement » artistique recherché.
(Tiré du rapport du jury)
Président du jury |
Robert Lepage, Artiste
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Jury | Jacques Bélanger, Architecte |
| Michel Bernatchez, Directeur général |
| Lise-Anne Couture, Architecte |
| Charles-Bernard Gagnon, Architecte |
| Vincent Masson, Directeur |
| Luc Noppen, Historien(ne) de l'architecture |
| Georges W. Leahy, Architecte |
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Comité technique | Dali Berthiaume |
| Mario Brien |
| Serge Gagné |
| Luc Jolicoeur |
| Vadim Siegel |
23 mai 2014 Lancement du concours
26 mai 2014 Mise en disponibilité des documents de concours
26 mai 2014 Ouverture de la période d'inscription
26 mai 2014 Ouverture de la période de questions et réponses
05 juin 2014 Fermeture de la période de questions et réponses
06 juin 2014 Date limite pour le dépôt d'un addenda
11 juin 2014 Fermeture de la période d'inscription
19 juin 2014 Date limite pour le dépôt des dossiers de candidature
03 juin 2015 Ouverture de la période de confirmation des candidatures
17 juin 2015 Fermeture de la période de confirmation des candidatures et dépôt des dossiers de candidatures confirmés
22 juin 2015 Début de la tenue du jury de sélection de candidatures
23 juin 2015 Fin de la tenue du jury de sélection de candidatures
26 juin 2015 Annonce des candidatures concurrentes
02 juillet 2015 Visite et présentation du programme
02 juillet 2015 Ouverture de la période de questions et réponses
26 août 2015 Fermeture de la période de questions et réponses
29 aout 2015 Date limite pour le dépôt d'un addenda
09 septembre 2015 Date limite pour la remise de prestations
10 septembre 2015 Début de la tenue du comité technique
24 septembre 2015 Fin de la tenue du comité technique
28 septembre 2015 Début de la tenue du jury
29 septembre 2015 Fin de la tenue du jury
01 octobre 2015 Annonce du lauréat
05 octobre 2015 Diffusion des prestations et du rapport du jury
(Tiré des documents de concours)
Gouvernement du Québec, Annonce d'un partenariat culturel japonais dans le
projet Le Diamant à Québec, 2016, Arts et culture
Le Diamant, Une Entreprise du Japon devient Partenaire du Diamant, 2016
Conseil Québécois du Théâtre, Financement gouvernemental des infrastructures en théâtre, 2015
Ici. Radio-Canada, Un diamant cotemporain dans un édifice patrimonial, 2015
Aile parlementaire du Parti Québécois, Théâtre Le Diamant - Le gouvernement libéral doit mettre fin à l'incertitude, 2015
Ordre des Architectes du Québec, Le Diamant : et le gagnant est..., 2015
Ordre des Architectes du Québec, Concours Le Diamant : annonce des finalistes, 2015
Sylvie Isabelle, Le consortium coarchitecture / In situ / Jacques Plante architecte et BPR / Tetra Tech inc. ing. remporte le concours d'architecture du diamant, 2015
Ici.Radio-Canada, Théâtre Le Diamant : l'intérêt du privé « s'est raffermi », dit Philippe Couillard, 2015
Ici.Radio-Canada, Le Diamant: «Je veux que ça marche» Philippe Couillard, 2015
Ici.Radio-Canada, Le Cabaret du Capitole ferme ses portes, 2015
Perrine Gruson, Reprise du concours d'architecture pour la construction du Diamant, Le Québec Express, 2015
Gérard Gobeil, Concours Le Diamant : annonce des finalistes, 2015
Le Diamant, Communiqué: Le Diamant annonce
les 4 équipes finalistes pour la
deuxième étape de son concours
d’architecture, 2015
Le Diamant, Communiqué: Le consortium Coarchitecture / in situ / Jacques Plante architecte et BPR / Tetra Tech inc. ing. remporte le concours d’architecture du Diamant, 2015
Le Diamant, Communiqué: Dévoilement du concept architectural du Diamant, 2015
Le Diamant, Communiqué: BMO Groupe financier, le Mouvement Desjardins et Bell contribuent à la campagne de financement du Diamant, 2015
Simon Boivin, Feu vert au Théâtre Le Diamant, Le Soleil, 2015
Jocelyne Rihcer, Théâtre Le Diamant : Robert Lepage perd sa subvention, La Presse Canadienne, 2014
PatWhite, Jacques Ménard et Monique Leroux présideront la campagne de financement du Théâtre Le Diamant de Robert Lepage, 2014
Olivier Parent, Théâtre Le Diamant: 10 millions $ espérés du privé d'ici 2015, Le Soleil, 2014
Samuel Larochelle, Une campagne de financement de 10 millions pour le Diamant, Le futur Théâtre de Robert Lepage, Huffington Post Québec, 2014
Ici.Radio-Canada, Un concours d'architecture pour Le Diamant, 2014
Ici.Radio-Canada, Robert Lepage réagit aux rumeurs sur le projet du Théâtre Le Diamant, 2014
Ici.Radio-Canada, Projet du Théâtre Le Diamant: la ministre est encore en
réflexion, 2014
Valérie Gaudreau, Le Diamant lance son concours d'architecture, Le soleil, 2014
Alexandre Cadieux, Le bijou et l'écrin, Le Devoir, 2014
Valérie Gaudreau, Diamant : manquent encore 30 millions $ du fédéral et du privé, Le Soleil, 2012
Revue de Théâtre JEU, Le Diamant : l’acquisition des bâtiments est finalisée, JEU, 2011
Fondaction, Investissement de 4,25 millions de dollars dans le projet de théâtre Le Diamant, 2011
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