Quand le design des concours québécois innove pour le design urbain
Lancé en mai 2011, le concours de design urbain « Namur/ Jean-Talon Ouest» innove à la fois dans l’organisation en 2 phases, dans la conception inédite des critères de jugement sous forme d’enjeux, mais il fait également montre d’audace et d’ouverture à la critique, en permettant au Laboratoire d’étude de l’architecture potentielle (LEAP) de mettre en ligne tous les projets simultanément au dévoilement des résultats.
Ces innovations et cette audace ne sont sans doute pas étrangères au fait que ce concours nouvelle formule a été organisé par le professeur Jacques White de l’Université Laval, un des meilleurs experts québécois, ainsi que par Isabelle Leclair, ancienne coordonnatrice des chercheurs au LEAP. Notons que la première phase de ce concours pancanadien était anonyme, mais restreinte à des équipes composées de professionnels en architecture, en urbanisme et/ou en architecture de paysage. Situé dans le quartier Côte- des-Neiges à Montréal, un vaste site industriel, surnommé « le Triangle » en raison de sa géométrie particulière, est en train de subir un important changement de vocation. Quelques centaines de condominiums sont en construction pour répondre à la demande, toujours croissante, de logements. Le quartier le plus dense de Montréal s’attend à ce que près de 6000 nouveaux résidents, dont une forte proportion de familles d’immigrants, s’installent aux abords du métro Namur dans les prochaines années. Or, dans son état actuel, ce site bétonné, aménagé pour la circulation des voitures et des camions est tout sauf propice à l’accueil d’une clientèle résidentielle, de familles, de piétons, de cyclistes, etc. La transformation de ce vaste espace urbain en un quartier résidentiel de qualité représente littéralement l’aménagement d’un « morceau de ville ».
Conscient de l’importance des enjeux et de l’ampleur que représente un tel projet de développement, M. Marvin Rotrand et Mme Helen Fotopulos, respectivement conseillers des districts Snowdon et Côte-des-Neiges, ont soutenu l’idée de tenir un concours de design urbain. Or ce concours présente une particularité qu’il nous apparaît important de souligner ici, car elle pourrait donner un souffle nouveau à la pratique des concours au Québec et au Canada. En effet, si nous connaissions d’une part, les concours traditionnels menant à l’octroi d’un contrat pour la réalisation du projet lauréat et d’autre part, les concours d’idées organisés pour stimuler l’émulation créative et/ou pour tâter le pouls sur une question d’aménagement donné, la formule hybride organisée à l’occasion de ce concours est une vraie nouveauté. Sans expliciter ici tous les enjeux fonciers liés à la nature des propriétés publiques et privées des terrains du site, il a été décidé que le concours serait « hybride » ; c’est-à-dire qu’il comportait deux volets (projet et idée) que les concurrents allaient devoir traiter au sein d’une seule et même proposition de projet. Le premier volet prenait place sur une zone appartenant au domaine public située à l’entrée principale du site (du côté du métro Namur) et devait être réaménagée en vue d’être construite. Le deuxième volet pouvait se déployer sur l’ensemble de l’espace urbain non bâti délimité par le Triangle; que les terrains appartiennent à des promoteurs privés ou au domaine public. Sur ces zones, les concurrents étaient invités à proposer des idées d’aménagement urbain comprenant l’intégration de nouveaux parcs, la fermeture ou l’ouverture de nouvelles rues, l’élaboration de stratégies écologiques pour la récupération des eaux de pluie à l’échelle urbaine, la proposition d’un plan-masse, etc. Abordés ainsi, les organisateurs du concours ont su tirer le meilleur parti de la formule; d’une part ils étaient assurés d’avoir un projet de qualité pour l’aménagement d’une partie du site. D’autre part, en demandant aux concurrents de proposer une vision d’ensemble pour le quartier, la ville s’est dotée d’un projet « potentiel » qui pourra être développé sur le long terme. Bien que cette la réalisation du volet « idées » nécessite la collaboration des promoteurs privés, gageons que ces derniers sauront bénéficier d’un aménagement urbain agréable, cohérent, verdoyant et assurant un milieu de vie de qualité aux futurs résidents du secteur, grâce aux fonds publics octroyés à cet effet.
Enfin, il est nécessaire de souligner la finesse des critères de jugement qui, exprimés par une série d’enjeux, témoignent de la véritable réflexion tenue préalablement par les différents porteurs et organisateurs du concours. Cette « conception » préliminaire du projet en une série d’objectifs précis a fort probablement permis aux concurrents de concevoir et de soumettre des projets d’une grande qualité, et aux membres du jury de poser un jugement «juste et éclairé » lors de l’évaluation des projets. Suivant cette volonté de transparence quant au processus de jugement, rappelons que Design Montréal a organisé, pour la deuxième fois seulement au Québec, une séance de présentation publique des 4 équipes finalistes. Plus d’une centaine de personnes y ont assisté le 8 septembre 2011.
Concours de design urbain
Réaménagement du secteur Namur—/Jean-Talon Ouest
Le projet qui fait l'objet de ce concours de design urbain s'inscrit dans le cadre d'un autre projet plus ambitieux, qui porte sur le développement et la revitalisation de l'ensemble du secteur Namur—Jean-Talon Ouest. Piloté par l'arrondissement de Côte-des-Neiges —Notre- Dame-de-Grâce, ce grand projet vise à guider et à accompagner les promoteurs privés dans la planification de leurs projets immobiliers, principalement à vocation résidentielle, et à bonifier l'aménagement des espaces publics du secteur, qui gagneront en importance avec l'arrivée massive de milliers de nouveaux résidants au cours des prochaines années.
Le secteur en question, dont l'aménagement présente actuellement un caractère plutôt déstructuré et où les surfaces dédiées à l'automobile sont omniprésentes, a été identifié en 2005 comme une zone à requalifier en priorité, en raison de son grand potentiel de revitalisation urbaine. Conséquemment, le secteur a depuis fait l'objet de plusieurs études analytiques et prospectives, incluant l'élaboration, en 2008-2009, d'une vision d'ensemble inspirée de l'approche du TOD (Transit Oriented Development).
Dans ce contexte, le projet qui fait l'objet du concours a pour mission première d'aménager quelques-unes des emprises routières majeures du secteur en espaces publics collectifs de qualité, dont les attributs concourraient à favoriser les échanges sociaux dans un milieu de grande mixité socioculturelle, à encourager l'appropriation des lieux créés et à forger une nouvelle identité pour le secteur.
(Extrait du règlement du concours)
CATALYSE URBAINE ARCHITECTURE ET PAYSAGES (Lauréat)
Le Triangle : Théâtre vert de la mixité sociale et de la mobilité douce
L'idée maîtresse d'aménager un grand parc fédérateur au coeur du secteur a joué un rôle capital dans la conception et dans l'appréciation de cette prestation. Le volet « idées » du concours, développé plus que prévu par certains concurrents en 1re étape, avait encouragé le jury à inviter les finalistes à l'approfondir, dans la mesure où le volet « projet » serait convaincant. Cette prestation satisfait les deux volets du concours, même si d'autres proposaient des solutions plus poussées quant aux travaux à réaliser à court terme.
C'est ici la dimension sociale qui l'emporte : « Tout le monde peut se rassembler à un même niveau » dans ce grand parc stratégiquement placé au centre du Triangle et relié à deux pôles d'entrée équilibrés, « formant la figure d'un entonnoir tordu qui touche tout le quartier ». « Il y a quelque chose de magique qui se passe dans un grand parc urbain où toutes les activités sont superposées [...] surtout dans un environnement multiculturel. » Pour le jury, il fallait « que l'idée la plus importante du concours fasse partie du projet gagnant. Une fois découverte la possibilité d'un tel parc, il devient difficile de ne pas le voir comme nécessaire. »
Ce concept offre le plus grand potentiel de jeter un jalon marquant dans l'histoire du lieu et de réaliser un bon projet global, qui pourra évoluer sur une longue période tout en conservant ses qualités premières. Le parti général est simple, claire et efficace. Il y a une adéquation naturelle entre la forme urbaine du secteur, son échelle et la position du parc. Les typologies des bâtiments peuvent être facilement modulées comme le prévoit l'étude pré-projet, avec une moindre densité au centre et une bonne mixité de logements. Le concept offre aussi plusieurs possibilités de tisser des liens typologiques avec l'existant, notamment avec Mountain-Sights, où les aménagements envoient le message clair d'une appartenance à l'ensemble. À l'est, le bâtiment d'entrée en lien avec la place devient stratégique. L'ouverture de son rez-de-chaussée et les fonctions qu'on y trouvera seront déterminantes sur l'animation de l'espace public collectif adjacent, qui offre déjà de bonnes solutions par rapport au carrefour. La nouvelle place, appropriable de plusieurs façons, est simple à réaliser. Au centre, l'achat de deux propriétés suffirait à dégager l'espace central proposé.
En dépit de telles qualités, le projet devra encore évoluer sur plusieurs plans. L'accent mis sur la fluidité véhiculaire paraît en nette contradiction avec le volonté affirmée de réduire la présence de l'automobile dans le secteur. Les doubles voies et leur manque de perméabilité (vers de la Savane) accentuent cette impression. La programmation demeure indécise et les aménagements imprécis, voire primitifs par endroits. Plusieurs rencontres formelles restent mal réglées. La gestion de l'eau devra faire l'objet de plus d'attention. La fluidité du réseau piéton devra aussi être retravaillée pour atteindre le niveau d'autres prestations. Or, ces quelques bémols ne mettent pas en cause l'intérêt global et la faisabilité du concept selon le jury. Il faut seulement y travailler davantage, à partir de l'esquisse proposée.
En définitive, sans être le plus ou le mieux développé, ce projet est celui qui peut le mieux enclencher un changement positif et durable dans le secteur. «La forme est le début de quelque chose, pas une fin en soi.» «Ce projet peut vraiment provoquer une adhésion collective, enthousiasmer les gens du quartier et ceux qui le développent, donner l'envie de réaliser quelque chose de significatif.» «C'est la volonté exprimée par cette vision qui est importante, plus que sa résolution, qui pourra évoluer.» «Ce projet est le plus optimiste, le plus porteur d'espoir pour le secteur; il y a là un réel pari sur son avenir.»
GROUPE CHB - IBI INC. (Mention)
Paysaïque : un quartier qui se partage
Plusieurs qualités de cette prestation compétente et très développée ont été reconnues par le jury et ont milité en sa faveur, notamment : le très bon contrôle de tous les enjeux du projet à toutes ses échelles; la richesse et la diversité des paysages créés; le soin apporté aux aménagements; le réalisme du projet à court terme (volet « projet »). Les aménagements et le design proposés sont pour la plupart intelligents, aboutis dans leur conception et bien dessinés, avec des technologies adaptées au milieu et aux potentialités technologiques contemporaines. À ce titre, la gestion de l'eau et la biodiversité sont particulièrement remarquables.
La prestation offre plusieurs possibilités de déclinaison et d'adaptation aux conjonctures à venir. Elle offre un canevas flexible et adaptable, sur lequel on pourrait développer certains aménagements avec les promoteurs, s'adapter aux circonstances du moment, sans perdre l'idée maîtresse d'une coulée verte qui traverse tout le secteur. L'idée d'espace central n'est pas aussi affirmée que dans la prestation lauréate, mais bien présente. Il est sous-entendu qu'elle s'exprime ici comme une suite d'espaces verts liés entre eux et développés avec les promoteurs. En ce sens, le parti est franc. Aussi, l'accent mis sur l'entrée est du secteur, en lien avec la rencontre de l'avenue Victoria et de la rue Jean-Talon Ouest, est clairement affirmé. Son aménagement est bien développé, mais en revanche, son appropriation pourrait être plus difficile que celle qu'offre un grand espace libre flexible, en raison de son morcellement prédéterminé.
Plus généralement, si la stratégie de morcellement de l'espace public, à plusieurs échelles, peut être considérée une qualité du projet au même titre qu'une stratégie d'unification, elle n'a pas convaincu le jury. Le découpage des espaces publics qui se faufilent au travers du bâti produit, au centre du secteur, un dessin compliqué qui comporte de multiples ambiguïtés et contradictions, que le jury considère difficiles à corriger. Le plan paraît aussi déséquilibré dans la localisation et la répartition des efforts d'aménagement. La grande énergie déployée par l'agora, à l'extrémité est du site, se butte à un étroit passage qui conduit à une cour semi-publique cernée par des logements. Cette cour ne pourrait être considérée comme un véritable espace public ni ne pourrait le devenir. Son contournement n'est pas, non plus, affirmé. On ne voit pas bien comment l'énergie amorcée à l'agora se déploie par la suite vers le reste du secteur. Le collège, au centre du Triangle, prend une importance excessive et crée une autre interruption malvenue dans la continuité de l'espace public. Les contournements ne sont, encore là, pas exprimés. Plus à l'ouest, les résidents de la rue Mountain-Sights paraissent négligés avec un aménagement minimal à l'intersection des rues Paré et Buchan.
En définitive, le jury considère que le travail requis pour faire de ce projet détaillé un projet plus ambitieux est trop important pour le déclarer gagnant. Ses grandes qualités, qu'il reconnaît par l'attribution d'une mention, ne sont finalement pas arrivées à compenser la force et la clarté de la prestation lauréate, qui peut changer en profondeur la vie du quartier pour les décennies à venir, ce qui est plus hypothétique dans le cas de celle-ci. « Ce serait comme accepter à l'avance que l'espace central ne se fera pas; accepter qu'on ne peut pas changer grand chose et que c'est le privé qui fait la ville. » Par ailleurs, il convient de souligner, également, « le mérite de la démonstration qu'on peut travailler l'espace public en tenant compte de l'espace privé, sans devoir l'exproprier. »
AGENCE RELIEF DESIGN + CHRISTIAN THIFFAULT ARCHITECTE
Projet OASIS
Cette prestation pousse, encore plus loin que la prestation lauréate, l'idée d'un grande parc central fédérateur. Dès la première étape, il est devenu évident, aux yeux du jury, qu'il fallait défendre une telle idée, ce qui a milité en faveur du choix de cette proposition en 1re étape du concours. Mais la formulation proposée par cette prestation présente, pour le jury, un trop grand risque, le dessin étant déjà très précis et plus difficile à transformer. Les qualités d'encadrement de l'espace public central de cette proposition sont sans doute les meilleures du lot. Le public et le privé se complémentent particulièrement bien, par un très bon contrôle de la morphologie urbaine, qui s'accompagne d'une réflexion riche sur l'aménagement des logements suivant un modèle « à l'européenne ». La densification de la paroi sud de la rue Paré et bien affirmée et, en contraste, l'accompagnement de la rue Buchan par le parc, distinguent fortement ces deux voies majeures du Triangle. Le dessin qui en résulte est clair, élégant et inspirant. La topographie du parc a aussi été appréciée du jury, avec des aménagements sensibles au plan de l'appropriation. La grande perméabilité du réseau piéton a également été soulignée.
Or, si les qualités du plan urbain ont été applaudies, le jury a unanimement émis des réserves sur « l'esthétique dérangeante » des aménagements qui misent sur l'usage à répétition du motif Paisley, dont la pertinence est questionnée. Mais, plus important encore, le jury s'inquiète que les qualités de la prestation reposent en grande partie « sur une typologie architecturale dont on ne pense pas pouvoir contrôler les attributs à ce point. » Il y a une crainte partagée « que le parc ne résiste pas aux pressions du développement, si la typologie ne suit pas. » « Le projet est trop dépendant d'une stratégie immobilière lourde. » « Le dessin paraît trop figé. » Le concept risque, pour certain, de produire à son terme une suite de bâtiments de condominiums plutôt banals. Le gabarit d'immeuble uniformisé à grande échelle est un beau pari, « qui favorise toutefois peu la diversité et l'abordabilité, à moins d'efforts particuliers qui devraient être consentis par les promoteurs. Il n'est pas facile de réaliser des logements transversaux dans un tel gabarit. » Pour d'autres, le grand gabarit ne pose pas de problème, de multiples exemples européens démontrant qu'on peut y aménager une certaine diversité de logements, tout en reconnaissant que le rôle du public dans la maîtrise d'oeuvre n'est dans ce cas pas la même. Des membres du jury ont également souligné que, par rapport à la prestation lauréate, celle-ci exige de la Ville l'acquisition de plusieurs propriétés dans la partie centrale du secteur (cinq ou six), ce qui en affecte sérieusement la faisabilité.
Au terme, malgré l'intérêt qu'elle a soulevé aux plans de la forme urbaine et du développement de l'idée, cette prestation est apparue au jury comme un pari trop risqué pour justifier sa sélection.
MIGUEL ESCOBAR ARCHITECTE + URBANISTE
Mon Quartier des Neiges
En 1re étape du concours, la proposition qui a précédé cette prestation avait été retenue pour les raisons suivantes : une porte d'entrée au quartier affirmée depuis l'avenue Victoria, qui entre en profondeur dans le secteur; une boucle interne de circulations bien résolue; les rapports étroits du bâti à la rue; une échelle assez juste de l'espace public; le parti de libérer complètement le parc de la Savane; le potentiel d'une meilleure connexion entre la rue Paré et l'avenue Victoria;la division des super-îlots par l'ajout des voies piétonnes et véhiculaires, produisant une trame plus fine.
En contrepartie, le jury avait émis des réserves en regard : d'un schéma viaire peu convaincant, notamment avec l'ajout d'une voie qui augmente la présence de l'automobile plutôt que de la réduire; de liens peu évidents entre le centre du secteur et sa périphérie; d'un bénéfice douteux de l'élargissement de la rue Paré, avec un îlot central cerné par deux voies véhiculaires, dont l'occupation est peu probable et dont on ne saisit pas trop les avantages; d'une mauvaise articulation formelle et spatiale et du manque de continuité entre la rue Paré et l'avenue Victoria.
Au moment de porter un premier jugement sur la prestation issue de cette proposition, le jury s'est unanimement déclaré déçu de constater le peu de développement du projet, le peu d'améliorations apportées par rapport à l'étape précédente, l'ajout de certaines solutions moins convaincantes qu'à la 1re étape - notamment le carrefour giratoire irrésolu et malvenu - ainsi que le niveau général en deçà des attentes. L'audition a permis au jury de confirmer l'impression d'un décalage significatif de cette prestation par rapport à l'ensemble, tant au plan des idées qui la sous tendent que de son rendu.
(Tiré du rapport du jury)
Président du jury E1 |
Ken Greenberg, Architecte et urbaniste
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Jury E1 | Martin Brière, Architecte |
| Daniel Lafond, Urbaniste |
| Gérald Lajeunesse |
| Brian Smith |
| Annie Tardivon, Architecte paysagiste |
| Geneviève Vachon, Professeur agrégé |
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Président du jury E2 |
Ken Greenberg, Architecte et urbaniste
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Jury E2 | Martin Brière, Architecte |
| Daniel Lafond, Urbaniste |
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| |
| Annie Tardivon, Architecte paysagiste |
| Geneviève Vachon, Professeur agrégé |
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Annonce du concours et mise en ligne des documents - 4 mai 2011
Date et heure limite d'inscription - 27 mai 2011
Date et heure limite de dépôt des Propositions pour l'étape 1 - 6 juin 2011
Annonce des Finalistes - 20 juin 2011
Dépôt des Prestations pour l'étape 2 - 19 août 2011
Annonce de la décision du jury aux Concurrents et Finalistes - 9 septembre 2011
Dévoilement public du Lauréat, des Prestations, des Propositions et du rapport du jury - 19 septembre 2011
Communiqué (01/09/2011)Les quatre finalistes du concours de design urbain présentent leurs propositions pour le secteur Le Trinagle
(21/06/2011) Concours Le Triangle: les finalistes sont dévoilés. Repéré à interlandmtl.wordpress.com
Montréal 2025. Communiqué (20/06/2011) Le Triangle: L'arrondissement de CDN-NDG dévoile les finalistes. Repéré à www.montreal2025.com
Cicchini, Marie. (16/02/2011) Borough prepares for construction overload. Journal Côte-des-Neiges
Bonneau, Danielle. (27/03/2011) Montréal verdit: neuf quartiers à surveiller. Cyberpresse.ca
Montréal 2025. Communiqué (19/05/2011) Le Triangle:Un quartier qui prend forme. Repéré à www.montreal2025.com
CNW. (09/09/2011) Concours de design Le Triangle - ma Condos salue la transformation du quartier Le Triangle
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