UNE VOIX DANS LA FORÊT
L'idée de départ de notre design provient des mots de June Callwood elle-même, « I believe in kindness (Je crois en la bonté). » En se basant sur l'échantillon de sa voix qui les énonce, nous avons matérialisé concrètement ses ondes vocales, créant ainsi un motif abstrait géométrique d'ouvertures et de clairières au sein des bosquets denses de la « Forêt Super-Réelle ». June Callwood parlait de la bonté comme « du dieu au centre de notre mécanique », puisqu'elle croyait d'abord en la bonté plutôt qu'en Dieu ou en une quelconque religion organisée. Idée centrale de sa vie, ces mots qui sont à la base du design sont tirés de la dernière entrevue de June Callwood. L'extrême bordure du motif engendré par les ondes vocales forme un chemin sinueux qui traverse le parc du nord au sud à travers cinq clairières de la forêt. De ce fait, une connexion claire est créée entre la région le Lakeshore et Fort York, le granit noir du chemin rejoignant les limites du parc en plusieurs points, ce qui confère également un accès communautaire au parc d'est en ouest.
La « Forêt Super-Réelle » introduit dans le site des plantations d'arbres indigènes du Canada, un échantillon des espèces qui auraient proliférées sur les berges du lac Ontario au moment de l'implantation de la ville. Le parc est vaguement séparé en six clairières principales : la « Place des Flaques d'eau », les « Jardins Casse-tête », le « Labyrinthe », la « Place du Champ Rose », les « Jardins de la Ligne du Temps » et les « Bassins Éphémères », chacun encourageant le jeu non programmé et possédant des caractéristiques spatiales uniques.
La gamme variée d'expériences que le parc propose est ancrée au cœur même du thème intemporel et archétypal qu'est le jeu humain, plutôt que d'être arrimée à des dispositifs ou appareils mécaniques artificiels qui limitent souvent leur utilisation et appréciation à une tranche d'âges spécifique.
L'idée de responsabilité écologique est intrinsèque à l'implantation de la « Forêt Super-Réelle », son design étant lié inextricablement aux impératifs environnementaux qui lui sont sous-jacents. Puisqu'investir dans une forêt demande un engagement à long terme, nous imaginons que la durée de vie du parc la rendra pertinente pour plusieurs siècles d'occupants, enfants et adultes confondus.
Les intentions de base du design, soit la création d'une forêt riche et variée mêlée à des opportunités spatiales uniques d'apprécier les plaisir qu'apportent la vie en communauté et le jeu, trouvent un point de départ commun dans la perception fondamentalement optimiste de la vie dans la ville qui caractérisait la vision du monde de June Callwood.
L'engagement communautaire dans le processus jouera également un rôle capital. Ainsi, nous voulons que la jeunesse de Toronto soit active tant dans la création du parc que dans son intendance.
(Tiré du texte du concurrent - Traduction Éloïse Choquette)
(Cliquez sur la version anglaise pour lire les commentaires du jury)
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