Capteur de rêves
Ce jardin, ou plus exactement la promenade paysagère et sonore proposée, reprend la forme des attrapes rêves.
Elle prend place dans une zone forestière, de préférence légèrement accidentée pour éviter une perception globale trop rapide.
Rappelant les bois sacrés de l'Antiquité, l'espace est défini naturellement et plastiquement par le marquage à la chaux d'un cercle d'arbres. A l'intérieur, deux formes concentriques sont également matérialisées par des couleurs différentes, rappelant la trame des pièges à mauvais rêves...
Guidés par les arbres, les visiteurs sont invités à parcourir ces trois zones concentriques. Ils traversent des barrières invisibles, déclenchant des sons en fonction de leur cheminement. Ils sont alors confrontés à l'écho de leurs pas, de leur présence au sein de l'univers sonore de la forêt, ponctué de bruits étranges réveillant les peurs de l'enfance...
Traqués et en même temps guidés... Plus les marcheurs tiennent tête à ces sons volontairement dissuasifs et avancent vers le centre du "jardin", plus la trame sonore s'allège, s'éclaircit, devenant bienveillante.
Peu à peu, l'objet final de cette quête, apparaît à travers les arbres, tel un refuge. Une clairière abritant une étrange coupole de bois, nommée Vox Granarium ou "grenier à voix".
En la contournant, on découvre une ouverture, permettant de s'y glisser et d'y retrouver la quiétude perdue. Une vibration sonore accentue cette sensation, ainsi que l'oculus zénithal ouvrant sur un jardin de ciel et laissant s'échapper, pour les conserver, les "beaux rêves"...
Notre version du paradis
(Texte du concurrent)
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- Planche de présentation
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