Se trouvant sur un terrain ferroviaire avoisinant le centre-ville, l'École d'architecture du Nord de l'Ontario (EANO) reprend un terra in industriel et devient le catalyseur d'une densité accrue au centre-ville de Sudbury. Ce rétablissement du centre-ville célèbre sa diversité urbaine. Par ses deux bâtiments dans deux environnements différents, l'EANO s'engage avec le milieu de la rue et avec le terrain industriel amendé. Deux passerelles pour piétons et cyclistes rattachent le campus principal, à l'ouest de la rue Larch, au district commercial à l'est et au quartier résidentiel au sud. Les passerelles et les promenades lient non seulement l'EANO aux quartiers limitrophes, mais aussi donnent un accès piéton aux résidents se rendant au supermarché, au marché de producteurs, à la bibliothèque municipale, et au centre-ville commercial. Avec le deuxième bâtiment, le Centre d'architecture de Sudbury (CAS), entre les rues Elgin et Durham, l'EANO pénètre au coeur du centre-ville.
La forme linéaire de son campus assure l'ouverture de l'EANO envers le public et prévient son repli sur elle-même. Vers le sud, des ateliers donnent sur la promenade, et des gradins entoure nt un espace de travail et un lieu de rencontre, invitant les passants à observer le processus de création et de construction. Ce prolongement des ateliers ouvre la communauté au dialogue avec les étudiants et étudiantes, l'architecture et l'art. Au sud de la promenade et de la place, un parc-jardin se prête à l'exposition du travail étudia nt au public. Des cours de menuiserie, de métallerie et de composition donnent aux étudiants et étudiantes l'occasion d'ajouter des bancs, sculptures et autres objets au parc. Ce paysage devient un lieu public où ses changements continus facilitent l'échange d'idées et l'expérience du dessein comme transformation.
La découverte de matériaux et d'approches par les étudiants et étudiantes anime la place, les passerelles et les espaces. La palette matérielle des bâtiments fait écho à son environnement immédiat dans un paysage septentrional. Les rangs de briques du bâtiment le fondent dans le paysage urbain existant. Les bandes de pierre enveloppent les espaces, des lieux de rencontre s'ouvrent au ciel, et les mains touchent le bois en rencontrant une porte et en s'appuyant sur une balustrade. Les ouvertures des studios encadrent le centre-ville de Sudbury et appellent les industries dans les terrains ferroviaires. Les étudiants et étudiantes interagissent continuellement avec la ville, déambulant ses rues, mettant des idées à l'épreuve dans la place, et imaginant de nouvelles possibilités à leurs studios.
(Texte du concurrent)
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