En retrait de la voie véhiculaire, le musée prend ses distances par rapport au tumulte urbain, en quête d'une quiétude et d'un équilibre propre à sa fonction. Par ce recul, il s'insère harmonieusement dans le tissu, évitant les écueils de la rupture de gabarit et de volumétrie. En provenance de l'est, c'est par un aménagement paysager évoluant au gré des saisons qu'on devine la carapace métallique. Un objet sculptural revisitant la forme de la maison longue. Dans l'espace aérien, sous la coque de bois de la toiture, des artefacts flottent librement et oscillent au gré d'une légère brise.
(Tiré de revue spécialisée)
Ce projet a d'abord recueilli les faveurs de plusieurs membres du jury pour son expression depuis le boulevard Bastien, pour la monumentalité des espaces d'accueil et de déambulation de même que pour son ambiance qualifié de « chaleureuse ». Or, comme pour le projet de St-Gelais Montminy, les limites de la référence littérale à la maison longue sont apparues rapidement, bien que l'entrée soit ici mieux positionnée et que la configuration des espaces d'exposition soit plus convaincante. Le projet exige un supplément d'énergie à plusieurs égards : structure, enveloppe, conditionnement d'air, etc. L'aménagement du site a peu convaincu, mais l'excellente position de l'agora par rapport à la rivière a été remarquée. À l'intérieur, le scénario des circulations fut d'abord apprécié dans les perspectives. Un regard plus attentif a toutefois permis de constater l'incommodité de certains dégagements et l'ampleur des superficies consommées. En définitive, les qualités du projet au plan de la composition et de l'expression n'auront pas réussi à compenser un ratio effort/effet globalement plus élevé que celui des autres prestations.
(Tiré de revue spécialisée)
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- Planche de présentation
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- Extrait de planche
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