L'Objet météore survole l'hémisphère nord de la planète Terre se dirigeant tout droit vers la mégastructure des Jeux Olympiques de la grande métropole. Propulsé par les forces de la gravité, le corps étranger entre en collision avec l'esplanade reliant les diverses installations olympiques. Deux grandes surfaces de la dalle se soulèvent en réaction à la force de l'impact. L'objet sphérique termine sa course en fracassant le sol laissant en suspension autour de lui un agglomérat de débris ayant précédemment transpercé les parois émergentes. Icône du paysage montréalais, le mât du stade olympique est heureusement épargné.
À proximité du lieu de l'incident se font déjà sentir les effets de la collision par la fragmentation et la dénaturation du paysage qui engagent le piéton vers le corps étranger. Dirigeant son regard vers le point d'impact, l'observateur découvre le cratère à l'intérieur duquel l'immense sphère a trouvé son nid. Non loin, le visiteur aperçoit les vestiges de l'esplanade se décomposant en 2 volumes anguleux distincts; à l'ouest un volume corpulent et dense pointant vers le mât du stade tel un télescope; à l'est, un volume léger et transparent composé d'une paroi anguleuse perforée telle une carte du ciel gigantesque. À travers le volume transparent, le visiteur curieux entrevoit les débris et autres mutations qui semblent en orbite autour de l'astre dominant.
Enveloppé d'aluminium et percé de verre tel une carte du ciel, le volume dominant offre un langage complémentaire à celui de ces voisins sculpturaux. La transparence de ses parois longitudinales permet à la fois une bonne lecture d'ensemble du bâtiment et une fluidité entre l'environnement extérieur et intérieur.
À l'intérieur du volume principal, les effets lumineux et la projection multimédia mettent en valeur la seconde sphère et l'ensemble des volumes stratégiquement agencés pour qu'à la tombé de la nuit l'on puisse obtenir une vitrine «galactique» sur la ville.
Jouant le négatif du premier volume, le bâti plus à l'ouest est tant qu'à lui entièrement recouvert d'une peau en aluminium adonisé où quelques entailles aléatoires laissent pénétrer la lumière.
La sphère extérieure, elle aussi constituée de lames d'aluminium anodisé, est percée d'ouvertures horizontales variées d'où jaillit la lumière le soir venu et donnant à cet astre l'apparence d'un mouvement perpétuel. La mise en scène de la sphère et son jeu d'éclairage confère à la masse sphéroïde un état d'apesanteur.
(Tiré du texte du concurrent)
9 numérisés / 6 accessibles
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- Perspective
- Perspective
- Plan
- Plan
- Coupe