Le parc-ruban
Enchâssé dans un cadre bâti aux formes variées et d'échelles incongrues, le nouveau Planétarium doit s'harmoniser à son contexte tout en se démarquant. En retrait de la rue, les contraintes du site obligent la construction d'un bâtiment bas, en compétition avec des voisins démesurés. Nous avons pris le parti de nous servir du nouvel édifice et de ses approches pour repenser l'espace entre les bâtiments existants et d'y aménager un parcours ludique, qui pourra être utilisé autant par les visiteurs du Planétarium que par les passant et autres utilisateurs du site, assurant un lien avec les équipements touristiques et y renforçant la complémentarité. Ainsi une longue promenade, sous forme de parc aérien vient rejoindre les passants de la rue et les amène jusqu'au coeur du Planétarium.
Illustration de la quête de l'homme vers la savoir (vers les étoiles?), le promeneur est amené, par le parc ruban dans un parcours ascendant, jalonné d'instruments d'observation simples où sont mis en valeur une partie de la collection du Planétarium comme le bronze de Copernic ou encore le cadran solaire. Point de vue privilégié pour découvrir l'espace environnant du planétarium, le parc ruban permet d'attirer l'attention sur des points d'observation particuliers et même de découvrir les rouages de la machine qu'est l'édifice par des hublots de toiture. Une fois à l'intérieur, le ruban devient une passerelle offrant des points de vue sur le hall d'entrée principal. C'est ici que l'expérience devient plus intense.
Toujours planté de verdure, le jeu de rampes relie tous les accès vers le coeur du Planétarium.
L'écrin des salles est traité comme un bâtiment de facture simple. Le revêtement d'aluminium est percé d'ouvertures vitrées laissant filtrer la lumière, vers l'intérieur le jour et vers l'extérieur en soirée. Afin de ne pas contribuer à la pollution lumineuse déjà très présente sur le site, aucun éclairage décoratif n'est ajouté au bâtiment. Rappel du développement de l'informatique correspondant aux premières explorations spatiales, la disposition des ouvertures dans les façades, crée une matrice qui, lue dans la pénombre, rappelle les messages encryptés reçus des satellites ou autres engins d'exploration envoyés par l'homme dans le cosmos. Plutôt que d'avoir recours à des éclairages agressifs, la signalisation extérieure du museum est assurée par cette lumière qui filtre à travers la matrice. Le visiteur est guidé, de l'extérieur en pleine lumière, vers des espaces ou la luminosité est de plus en plus contrôlée jusqu'aux théâtres et aux salles d'exposition. Cette progression vers la pénombre, à l'image des cieux la nuit, favorise un sentiment de calme et de sérénité propice à l'observation et à la contemplation.
(Tiré du texte du concurrent)
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- Planche de présentation
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Plan
- Axonométrie
- Plan
- Plan
- Coupe