Métaphore d'une mise en scène architecturale
Il flotte en ces lieux une odeur de reconnaissance, une histoire chargée de rencontres, de retrouvailles, de découvertes... L'essence d'un lieu qui transcende le passé, le présent, le futur. Un lieu où toutes les remises en question sont possibles, toutes les critiques, constructives. Il est de ces lieux qui nous bousculent, nous hantent, nous font rêver. Il est de ces lieux qui nous réunissent, nous divisent, nous regroupent ou nous sous-groupent.
Le théâtre est ce lieu. Les fondations anciennes d'une église, ce milieu.
Poésie maritime urbaine, reflet d'un regard riverain où s'entremêlent circulation piétonne et automobile, le coeur historique de Terrebonne nous accueille. Un site en recherche d'identité, d'intégration.
À partir de l'actuel parvis de l'église, on aperçoit la rivière à l'autre extrémité de la rue Sainte-Marie. Et, déambulant sur la section commerciale de la rue Saint-Pierre, on débouche sur ce parc en devenir, cet espace où résidents, visiteurs, citoyens et touristes se côtoient et animent un nouveau « quartier ». Un quartier piéton accueillant utilisateurs et voitures au repos. Un quartier libérateur de cette pression où urbanité rime à circulation automobile. Un quartier réorienté, affirmant son identité, sa réserve, sa différence. Enfin, un quartier reconstruit autour d'une nouvelle rue.
Une rue piétonne riveraine, l'Avenue des Artisans.
Résultat d'une convergence entre l'avenue et la rue, le Théâtre nous accueille, nous embrasse à la croisée des chemins. Un accueil de part et d'autre du bâtiment selon notre penchant vers le nouveau dynamisme de la rue Saint-Pierre, généré par la superposition à l'échelle humaine des fonctions administratives et techniques, ou le calme et la végétation de l'avenue piétonne. Aussi, l'arrivée par le boulevard des Braves nous dévoile la scène, le foyer, l'action. Et, à travers cette perspective, toujours la rivière porte notre regard.
Un double intérieur/extérieur Alors, la boîte noire nous accueille. Telle l'objectif d'une caméra, le cerveau de l'organisation nous entraîne dans un monde vu sous un autre angle. Privilège d'une entrée pénétrant le trou noir entre perçu et inconscient, entre tumultes extérieurs et découvertes intérieures.
Une focale dirigeante vers un parcours historique
Puis, on pénètre le foyer, la salle, les services. Une séquence rythmée où le spectateur est par moment l'acteur de l'événement. Prélude à l'univers bâti au service de tous les possibles.
(Tiré du texte du concurrent)
4 numérisés / 3 accessibles
- Planche de présentation
- Extrait de planche
- Extrait de planche