Montcalm; le prestige à échelle humaine. Lequel? Celui du paysage, à la fois central pour la ville, typologie caractéristique du quartier, et témoin de l'histoire de la Ville de Québec Malencontreusement fractionné et limité depuis plusieurs années par une masse de tours à logements et par l'omniprésence de l'automobile, il refait ici promptement surface pour réaffirmer les racines du quartier Ainsi, le Parc des Champs de Bataille se soulève et ses ramifications déambulent dans le secteur de façon à requalifier le parcellaire orthogonal, à imbriquer l'urbanité, l'art et la culture, et à rejoindre son analogue nord, le coteau Ste-Geneviève. Les embranchements permettent la découverte des espaces inexploités, redonnant vie à Montcalm par un foisonnement végétal, artistique.
Artistique puisque le paysage mène à des scénettes révélant le plein potentiel du tissu urbain. Les divers stationnements, coeurs d'ilots et vides urbains sent occupés par des installations à diverses échelles, temporaires comme permanentes, ponctuant un parcours libre, variable selon les intérêts. Les ramifications permettent donc la mise en valeur de la Promenade des écrivains en plus de permettre une actualisation continue selon la tendance. Cette constellation artistique se diffuse à travers la ville et à son origine, son point focal. Cartier joint au MNBAQ crée un coeur à partir duquel l'art se propage en divers pôles dans la totalité du quartier. Cette Idée se matérialise, jour comme nuit, par des éléments perforés ou lumineux rythmant la promenade dans tout le quartier.
La découverte de cet univers est facilitée par la mise en valeur du piéton. Le parc le guide, l'élève au-dessus de la ville à la jonction de Cartier et de Grande Allée. Le réseau racinaire forme une nouvelle place du musée qui devient un lieu de rencontre et de perméabilité entre le parc et la rue Cartier. L'axe commercial se métamorphose en voie piétonne où seuls les cyclistes peuvent aussi y trouver leur place. La principale barrière minérale, Grande-Allée, se rétrécie aussi pour faire place aux vélos, aux piétons et à la végétation. La porosité du quartier demeure assurée longitudinalement par les transports en commun et les grands axes automobiles. La circulation à vitesse modérée surplombe donc la ville afin de redonner une échelle sensible à cette trame rigide.
La nouvelle place du musée et ses racines recouvrent le stationnement existant et l'enfouissent sous terre. Cette même racine nous suggère aussi un stationnement continu sous la première partie de la rue Cartier. Ce principe permet l'optimisation des espaces creux dans l'ensemble du quartier. Actuellement ils occupent plus de 10% de la superficie et ne rendent pas justice à l'identité locale. Cette nouvelle stratification permet donc une réaffirmation des racines, du quartier; la redynamisation des friches et un renforcement de l'échelle humaine dans l'ensemble de Montcalm.
(Texte du concurrent)
14 numérisés / 12 accessibles
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Coupe
- Schéma
- Schéma
- Schéma
- Planche de présentation
- Planche de présentation
- Perspective
- Perspective
- Perspective