PORTE-VOIX/PORTE-VUE
L'oeil, point focal de la luminothérapie.
L'oeil complice de la bouche dans la naissance des passionsamoureuses.
Ici, complice de cette bouche qui nargue Montréal au sommet du MAC.
Le passant est invité à ''jeter un oeil'' dan le viseur. Son iris est photographié par une caméra biométrique et retransmis sur le devant du cône.
S'il fait un battement de paupière il déclenche un son.
S'il utilise plutôt l'objet comme porte-voix, il déclenche un kaléidoscope où se superposent les images accumulées par le Porte-vue.
Un petit écran à l'intérieur du viseur retransmet en temps réel le résultat des jeux au joueur.
Si plusieurs passants agissent au même moment, les images se bousculent et se superposent entre les 6 Portes-vue, mélangeant les couleurs et les formes à l'infini.
Si au contraire, aucun passant ne s'y attarde, les Portes-vue agissent seuls.
Utilisant une banque d'iris pré-enregistrée et enrichie par les passants qui y auront ''Jeté un Oeil''.
Espace et temps dilatés
L'échelle monumentale de l'image des yeux dans l'espace bouscule les perceptions.
Le passant entre dans un espace dilaté mettant en valeur la beauté de la nature en magnifiant un détail anatomique. Un échange direct s'établi entre l'oeil du visiteur, grandeur nature, et l'oeil immense et magnifié projeté sur les écrans.
L'ensemble, tourné vers le centre, créer un lien visuel fort et unificateur sur l'axe principale de la Place des festivals.
Des ponctuations qui font écho à la bouche de Geneviève Cadieux, oeuvre signature du Musée d'art contemporain
Trois échelles, trois formats, trois temps...
EXPÉRIENCE ET INTERACTION
TROIS ÉCHELLES, TROIS FORMATS, TROIS TEMPS
Le temps réel dans lequel évolue le passant. Le temps ralenti des cônes centraux. Le temps dilaté au maximum des grands cônes au extrémité de l'axe.
Lorsque qu'un passant jette un oeil dans le porte-vue, un court texte visible par l'oeilleton l'invite à fixer un point précis au coeur du cône pendant 15 secondes. Une fois enregistrée, cette séquense vidéo est ensuite ralentie avant d'être rediffusée sur l'écran du cône diamétrale-ment opposé.
Une séquence de 15 secondes filmée sur un cône central sera étirée pour atteindre 7 minute et projetée sur le cône lui faisant face.
Une séquence de même durée enregistré sur un des grands cônes sera ralentie, dilatée, pour atteindre 15 minutes (60/1). Elle sera ensuite projetée à l'autre extrémité de l'axe.
Pour voir son oeil en détail le passant devra se déplacer entre le cône source et le cône de projection
Mais au fil du temps, l'image se dégrade jusqu'à ce quelle disparaisse complètement ou qu'elle soit remplacée par un nouvel iris.
L'installation est constituée de 2 cônes dont la surface de projections fait 18'-0'' de diamètre
Ils sont situés aux extrémités de la Place des festivals et se font face, se répondent
Deux autres cônes, d'un diamètre de 12'-0'' donc plus petits, leur font écho et sont placés de part et d'autre du centre de la place.
(Tiré du texte du concurrent)
L'idée de la présence des yeux la nuit est très forte. C'est ce qui avait plu au jury à la première étape. La matérialisation formelle des viseurs présentait également un grand potentiel en termes d'impact.
Bien que l'idée de base soit forte, la prestation n'a toutefois pas convaincu le jury. L'expérience pour le public est difficile à saisir et la relation entre les portes-vues n'est pas évidente à comprendre. Le propos derrière l'oeuvre reste à développer. Les membres du jury soulignent également que ce projet s'intégrerait davantage dans un lieu intérieur que sur une place publique à l'extérieur, et ce, particulièrement en hiver.
(Tiré du rapport du jury)
16 numérisés / 16 accessibles
- Planche de présentation
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Plan d'implantation
- Axonométrie
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Plan d'implantation
- Élévation
- Schéma
- Schéma
- Schéma
- Schéma