Le projet greenlighthouse est né d'une série de principes de conception qui ont été jugés les plus appropriés pour le site choisi et pour la communauté environnante. La base de la conception repose essentiellement sur l'idée de collectivité, l'importance de verdir le site et le désir d'illustrer les effets souvent incompréhensibles du changement climatique. Avec ces principes à l'esprit, le phare vert est apparu comme un point focal probable et un outil pour communiquer ces idées.
D'une hauteur de 5 mètres, le phare vert sera construit en verre trempé à double vitrage et servira de lieu de rassemblement pour la communauté locale. Sa stature et l'utilisation de diodes électroluminescentes au sommet de la structure, ainsi qu'à l'intérieur, contribueront à accroître la sécurité nocturne. Elle sera également équipée d'un système de chauffage et d'arrosage autonome qui permettra aux plantes de prospérer à l'intérieur. En plus du système de chauffage et d'arrosage, des panneaux solaires seront installés au sommet du phare vert (pour alimenter les LED), ainsi qu'un système de ventilation pour aider l'excès de chaleur à s'échapper de l'enceinte pendant l'été. Pour assurer la vitalité des plantes à l'intérieur de la structure de verre pendant l'hiver, le même système de ventilation sera utilisé pour introduire la chaleur du métro adjacent dans la serre.
Pour renforcer le principe de collectivité, la subsistance des plantes à l'intérieur du phare vert dépend des usagers des transports en commun, puisque chaque passage d'une carte OPUS sur la ligne d'autobus sera directement lié au système d'arrosage et de chauffage autosuffisant de l'installation. Cela crée un engagement collectif et une appropriation de la structure pour s'assurer que les plantes à l'intérieur prospèrent, même dans les conditions météorologiques les plus difficiles. En outre, le phare vert sera utilisé comme unité de mesure pour illustrer l'impact croissant de l'homme sur l'environnement. L'objectif est d'utiliser la structure comme référence visuelle pour aider à transformer l'abstraction de grandes quantités et de volumes de gaz à effet de serre nocifs en réalité, ou en quelque chose de plus compréhensible. Pour ce faire, l'achalandage est suivi par le biais des cartes OPUS sur la même ligne d'autobus reliée aux soins du phare vert et l'accumulation des données est projetée sur le mur existant de la station de métro Langelier. Afin d'aider les gens à visualiser leur empreinte carbone, le nombre croissant de CO2 économisé par les usagers de la ligne d'autobus sera projeté. Par exemple, la projection affichera le nombre accumulé et indiquera "cette semaine, les usagers de l'autobus #33 ont économisé X quantité de CO2". Sur le long mur derrière l'abribus existant, un mur vert sera utilisé pour projeter les chiffres par rapport au volume du phare vert. Par exemple, le nombre correspondant de phares verts illustrerait des informations telles que les émissions totales de gaz à effet de serre causées par les véhicules au Canada sur une base quotidienne. Cette visualisation des données permet de rendre les concepts abstraits du changement climatique plus compréhensibles et tangibles, puisque l'échelle physique et la présence du phare vert peuvent être ressenties à l'arrêt. Comme les usagers ont tendance à attendre le bus à l'intérieur de la station de métro adjacente par temps froid ou pluvieux, il est également important de ne pas obstruer la vue du phare vert et de l'espace depuis l'intérieur. Ainsi, l'une des projections sur le petit mur reste visible par la fenêtre, ainsi qu'une partie du phare vert.
Enfin, le principe de végétalisation de l'espace existant est primordial pour la réussite du projet. L'installation d'un mur végétal derrière l'abribus et la plantation de vignes à l'intérieur de la structure du phare vert amélioreront nettement les qualités esthétiques de l'espace par rapport au béton et à l'asphalte actuels. En outre, l'installation de ces organismes vivants et verts contribuera à réduire l'effet d'îlot de chaleur urbain et offrira aux usagers une atmosphère beaucoup plus réconfortante.
(Texte du concurrent)
(Traduction automatisée non officielle)
Une proposition qui serait envisageable quelque soi la saison. Façon intéressante de maintenir une dimension végétale tout au long de l'année, l'idée d'un terrarium urbain, qui peut apparaître comme un élément de mobilier urbain déconnecté de son contexte, est néanmoins reliée à la station de métro de façon astucieuse. L'échange d'information concernant la réduction des gaz à effet de serre est fait de façon ludique propice à l'adhésion des générations.
(Tiré du rapport du jury)
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