La métamorphose du MACM en fait un lieu délicieux, désirable, accueillant et pérenne pour permettre à l'institution de s'épanouir, d'actualiser son image et ainsi assumer véritablement le rôle d'institution-phare que sa collection et que la richesse et l'intérêt de ses expositions annonce.
Le MACM occupe une position singulière dans la ville, au coeur du Quartier des spectacles, dans l'îlot de la Place des Arts et sur la rue des grands magasins à laquelle il ajoute une nouvelle vitrine, culturelle, celle-là. Son grand hall d'entrée est vivant, lumineux, accueillant et enthousiasmant, c'est un lieu de rencontre et de rendez-vous. Il donne directement et de plain- pied sur la rue Sainte-Catherine et s'étend jusqu'au grand escalier situé à proximité des nouvelles entrées de la rue Jeanne-Mance, de l'esplanade et de l'Espace culturel Paul-Émile-Laplante. De ce hall, on découvre l'ensemble des espaces publics du musée et on comprend la variété des parcours qui s'offrent à nous pour découvrir les expositions, s'arrêter au café, flâner dans la boutique, prendre un verre au bar du restaurant...
Franchir le seuil et penser autrement !
Voilà l'expérience que le musée offre à ceux qui y pénètrent. Le nouveau MACM est un édifice poreux qui augmente le contact du grand public avec l'art contemporain. En plus des trois ensembles de salles d'exposition, les halls et les espaces de circulations offrent des atmosphères extrêmement variées et peuvent être investis par des oeuvres et des performances. Les nouveaux accès transforment la fréquentation du musée, s'adressant tant au visiteur qu'au promeneur ou au flâneur. On franchit le seuil du musée sans avoir nécessairement l'intention de le visiter, parce que l'espace est plaisant et invitant, et... on découvre l'inattendu.
L'évènementiel et le quotidien
Le MACM métamorphosé doit être à la fois intime et intense. L'architecture du MACM répond tant aux attentes que l'on peut en avoir au quotidien - le plaisir d'y passer confortablement un moment privilégié avec des oeuvres d'art, d'y travailler, ou encore de s'y promener - qu'aux exigences des vernissages, des soirées privées ou encore des représentations en auditorium.
Le rythme du MACM, de la Place des Arts et du quartier :
façades et temporalités
Le rythme des divisions verticales de la nouvelle façade du MACM fait écho à ceux de la Salle Wilfrid-Pelletier et du Théâtre Maisonneuve. Se glissant sous et au-dessus la colonnade de la rue Jeanne-Mance, dont trois colonnes s'effacent pour marquer la nouvelle entrée, la façade du MACM se déploie sur la rue Sainte-Catherine et s'étire sur l'esplanade de la Place des Arts, affirmant la présence du nouveau MACM.
À la différence de celles des autres édifices de la Place des Arts, la fréquentation du MACM n'est généralement pas temporalisée par la tenue de représentations. Le musée est un lieu d'expérience de l'art beaucoup plus fluide qu'une salle de spectacle. La souplesse qu'offre les différents points d'accès au musée et sa nouvelle présence urbaine lui permettent de composer avec cette particularité (l'entrée principale n'est plus étouffée) et même de tirer parti des rythmes prévisibles de son environnement tout comme des relations éphémères que le MACM entretient avec une pléthore d'activités saisonnières. À l'entracte, à partir des foyers des principales salles de la Place des Arts, on aperçoit le musée et on s'attarde au spectacle animé du restaurant et de sa terrasse. Le souper ou un dernier verre nous y attendent...
Puis, en chantier, présence du MACM doit être affirmée clairement et avantageusement. La proposition de transformation du musée inclut sa mise en valeur durant la construction : Un moment éphémère... majeur !
Un impact durable
Les stratégies de développement durable du MACM s'appuient en partie sur des approches connues et éprouvées visant la performance énergétique globale de l'enveloppe ; l'usage de matériaux sains ; la qualité de ce que l'on peut nommer les flux « atmosphériques » - l'éclairage naturel et artificiel, l'acoustique et le champ de vision - qui contribuent au confort de ceux qui fréquentent le MACM ou qui y travaillent.
Par ailleurs, la décision de transformer le MACM plutôt que de construire un nouvel édifice ailleurs est en résonnance directe avec la plus créative des stratégies de développement durable que nous proposons, soit l'exploitation des ressources matérielles du MACM. Cette stratégie se décline à l'échelle de l'intégration de matériaux récupérés de l'existant et intégrés à la nouvelle construction, mais aussi à l'échelle plus vaste et plus ambitieuse de l'économie circulaire. À plusieurs égards, l'impact de la métamorphose du MACM dépassera de très loin les limites de son édifice.
(Tiré du texte du concurrent)
Pour :
- Un bon dialogue est établi avec l'Esplanade.
- Le projet permet une meilleure circonscription de la place publique.
- Le rythme proposé dans le traitement architectural est une belle réponse aux autres édifices de la Place des Arts.
- Organisation spatiale claire et bien définie. Elle favorise le potentiel d'activités événementielles.
- L'expérience du visiteur au MAC est grandement améliorée.
- Proposition rafraichissante, ludique, démocratique et expérimentale.
- Conception permettant une luminosité des lieux remarquable.
- La meilleure proposition quant au choix et à l'application des mesures proposées pour le développement durable.
- Présentation graphique du projet singulière, audacieuse et exceptionnelle.
- L'excentricité de la proposition architecturale est soulignée.
- Projet inattendu, étonnant, ludique et philosophique. Complètement différent des trois autres et en lien direct avec l'art contemporain.
- Beaucoup de recherches et d'efforts permettent une proposition technique des plus intéressantes.
- L'utilisation des trames existantes est un choix judicieux.
Contre :
- On s'inquiète de la pérennité du projet dans son contexte.
- L'entrée principale manque d'envergure.
- Le traitement architectural et volumétrique est timide sur Jeanne-Mance.
- La localisation du restaurant donnant sur l'Esplanade est un choix questionné par le jury.
- L'entrée principale n'est pas fluide en raison de l'ouverture du plancher sur l'espace en sous-sol.
- Le choix de ne pas présenter les niveaux 3 et 4 empêche une évaluation complète du projet sur le critère des aspects fonctionnels.
- Le traitement architectural de la façade sur Sainte-Catherine est dérangeant et non-résolu.
- On attribue sa facture architecturale davantage à un usage industriel, voire carcéral qu'à un usage muséal.
- Tous les aspects du critère de la qualité technique et de la constructibilité de l'oeuvre ne sont pas bien saisis compte tenu de la difficulté à comprendre les dessins soumis.
- Certains plans et perspectives ne concordent pas
Réserve :
- Faisabilité à valider par une analyse de la valeur.
- Corriger le léger empiètement sur l'Esplanade
(Tiré du rapport du jury)
35 numérisés / 34 accessibles
- Planche de présentation
- Planche de présentation
- Planche de présentation
- Planche de présentation
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Plan
- Plan
- Plan
- Plan
- Plan
- Plan d'implantation
- Coupe
- Coupe
- Élévation
- Élévation
- Élévation
- Axonométrie
- Axonométrie
- Axonométrie
- Détail de construction
- Schéma
- Schéma
- Schéma