Notre ambition pour le Jardin botanique est de lui offrir un véritable Espace Vivant. Un pavillon de verre formé par la nature, et qui en retour en fait le spectacle. Nous proposons une architecture constituée davantage comme un organisme qu'un mécanisme, comme un objet relationnel qui s'inspire des liens complexes de la nature pour se rapprocher d'une pure symbiose avec elle. Une architecture forgée par son environnement, qui tente de s'y adapter si parfaitement qu'elle en devient une partie intégrante. Cette symbiose avec l'environnement devient une forme de spectacle de la nature. Une mise en scène de la lumière, des plantes et du rythme des saisons. Nous y voyons le paysage et les ombres défiler, y sentons l'odeur des plantes et de la terre, y ressentons la chaleur de l'été et la froideur de l'hiver.
Afin de renforcer ce lien fondamental qui nous unit à la nature, le Pavillon de Verre doit en appeler aux sens. Il doit rendre compte des variations de la lumière, du changement des saisons, nous faire sentir la chaleur et le froid, nous faire toucher des matières, sentir des odeurs, nous offrir des vues prenantes sur le paysage. Nous proposons un pavillon phénoménologique qui fait vivre la nature à travers les sensations. La nature est constituée d'une série de cycles, sortes de respirations continuelles entre le jour et la nuit, entre l'hiver et l'été. L'architecture propose souvent une réponse univoque à des conditions qui elles, sont toujours changeantes. Le Pavillon de Verre se veut une architecture en constante métamorphose, une architecture qui change d'apparence et s'adapte pour se mettre en phase avec les cycles de la nature.
(Texte du concurrent)
La proposition, très formaliste, développe un volume imposant, sur deux niveaux dont la toiture et les murs, entièrement vitrés, prennent la forme d'une feuille pliée tel un origami.
- Le jury reconnaît la génèse de la forme originant de celle des serres, mais s'inquiète de la volumétrie générée et du risque technique d'une telle enveloppe, principalement pour la toiture. La forme rend le bâtiment moins efficace en espace et en opération.
- La réponse au programme s'inscrit en contradiction avec le PFT, la grande salle étant à l'étage; le concept propose les services au rez-de-chaussée et une rampe déambulatoire vers la salle, libérant les vues sur les trois (3) façades, dont la cour du Centre sur la Biodiversité
- Le concept mécanique est bien développé et intégré.
- Le concept découle d'une vision d'ensemble avec le volet « A », mais ne tient pas compte du site et de la simplicité du contact avec la nature; l'objet devient non pertinent dans son expression architecturale et ne répond pas aux attentes du programme.
- L'échelle du projet risque de nuire à l'objectif budgétaire.
(Tiré du rapport du jury)
35 numérisés / 35 accessibles
- Planche de présentation
- Planche de présentation
- Perspective
- Planche de présentation
- Perspective
- Perspective
- Plan d'implantation
- Perspective
- Coupe
- Perspective
- Axonométrie
- Perspective
- Schéma
- Plan d'implantation
- Schéma
- Plan
- Photographie
- Plan
- Image de référence
- Plan
- Image de référence
- Plan
- Image de référence
- Coupe perspective
- Élévation
- Élévation
- Axonométrie
- Schéma
- Schéma
- Schéma
- Schéma
- Schéma
- Schéma
- Schéma
- Schéma