L'HORIZON REDÉCOUVERT
UNE SALLE DE SPECTACLE À SAINT-HYACINTHE
Topographie et imagibilité
MODULER LES LIMITES DE LA VILLE
La topographie originale du centre-ville de Saint-Hyacinthe est caractérisée, au creux de sa courbure, par le rapport inconfortable d'une zone inondable à la ligne des basses eaux. Affirmer avec force notre présence au-dessus de la ligne des basses terres, c'est symboliquement en réclamer le territoire, et présenter une image positive de l'environnement.
Circulations
TISSER LES VOIES PUBLIQUES
Les déambulations des piétons de la haute ville vers Saint-Antoine mènent tout naturellement de l'hôtel de ville, au marché, à la salle de spectacles, où la promenade culmine avec une vue sur la rivière. Poursuivre les lignes de circulation - piétonnes, cyclistes et automobile -- c'est retisser la fabrique de la ville. Monter et descendre, afin de voir et d'être vu. Le théâtre se projette dans la ville, s'élève au-dessus de la rivière et s'ouvre sur un nouvel horizon.
Morphologie urbaine
L'IMPLANTATION D'UN BATIMENT CULTUREL
En affirmant la composition rectangulaire des îlots, on reprend l'orientation prédominante des institutions de la vieille ville. En relevant la salle de spectacle au-dessus du mur des hautes eaux, on la relève au niveau des hautes terres avec l'hôtel de ville, l'église, la place du marché. Symboliquement, ce coin de tissu de ville se retrouve ainsi renforci.
Séquences et repères
UNE NOUVELLE FIGURE DANS LE PAYSAGE DE LA VILLE
Au-delà du macadam, il y a une séquence de lieux qui s'appuie sur la présence de la nouvelle salle de spectacle. Se déployant, telle une scénographie en cadence avec le bâti de la vieille ville, notre bâtiment s'élève au-dessus du creux de la plaine, s'ouvre sur de nouveaux repères visuels, et s'affirme devant la silhouette de la ville. Une nouvelle figure dans le paysage.
Ceinturer le site
LA PALISSADE VERTE ET LA RUE
La consolidation de l'espace piéton dans la ville requiers l'expérience de palissades que l'on longe et que l'on traverse. Le couloir de la rue récupère ainsi son intégrité et permet, en contrepoint, celle de la place publique. Derrière la salle, une structure aérienne et ses plantations créent un nouveau paysage sous la ligne d'horizon, telle une nouvelle peau au-dessus de la place. Un jardin de sculptures, expérience piétonne intimiste, se développe du côté de la rue Sainte-Anne.
(Tiré du texte du concurrent)
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- Extrait de planche
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