Ce projet de Saucier Perrotte et Benoît Proulx architectes voulait insérer « un axe temporel reliant les berges d'est en ouest tout en visant l'île Beauséjour. » Cet axe symbolisait la hiérarchie établie par les membres de la colonisation, soit le seigneur et les censitaires jusqu'à l'expression du lien entre le profane et le sacré. Mené par un parcours poétique axial, l'intention du projet était de mettre en valeur les traces du passé et ainsi élaborer différents dispositifs y contribuant, soit des plates-formes, du moulage, un centre sur pilotis, etc. Selon les architectes, il était nécessaire « d'exprimer la prise de possession du territoire par ses occupants et de faire apparaître ainsi les séquences de vie par couches successives. » Suivant un ordre chronologique, le projet se déroulait en trois temps : l'arrivée des colons, la colonisation même et la mutation des activités humaines dues à l'industrialisation. L'axialité rétablissait le contexte des événements propres aux différentes périodes historiques. À même le centre d'interprétation, « des percées exercées dans la paroi [étaient destinés à viser] des emplacements précis du "locus" dont les verres sérigraphiés [illustraient] des tableaux de l'époque du poste de frontière entre 1730 et 1758. »
(Texte CCC)
La transformation du site en promenade poétique a beaucoup intéressé le jury; cependant, la trop grande discrétion du parcours proposé a semblé peu compatible avec les objectifs des promoteurs. Le bâtiment, pour sa part, est apparu à peine résolu sur le plan de l'architecture.
(Tiré de la brochure «Le centre d'interprétation Bourg de Pabos», coordination et rédaction: Odile Hénault)
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