Le projet de l'architecte Pierre Thibault avait comme intention « d'embrasser la réalité historique dans sa globalité, en prenant comme point d'ancrage le vide que son départ a créé. Dans cet esprit, très proche des lieux, il voulait donner aux visiteurs l'occasion de prendre contact avec les quelques vestiges qui restent. » Dans ce projet, le quadrillage des fouilles devenaient « la trame structurante de l'ensemble des interventions construites et [avait] déterminé les points d'ancrage sur le site. » Les vides générés par le passage du temps auraient été, non pas recréés intégralement, mais plutôt sujets à être observés depuis le centre d'interprétation afin d'en découvrir de nouvelles réalités. L'intervention architecturale se voulait minimale et semblable à une référence archétype, soit la maison du pêcheur. Les corps de bâtiments de type ancestral ainsi organisés, « peut-être d'une façon trop rigide selon le jury », devaient permettre d'offrir une diversité d'espaces interstitiels et de parcours au travers des lieux particuliers et visiblement authentiques.
(Texte CCC)
La symbolique mise de l'avant par l'architecture même des bâtiments a intrigué certains membres du jury, mais l'implantation sur le site et le parcours proposé ont déçu par leur trop grande rigidité. L'aménagement d'un élément construit sur l'île a par ailleurs soulevé l'intérêt du jury. Dans l'ensemble, le concept présenté a été jugé trop statique pour répondre aux objectifs du promoteur, désireux d'attirer sur le site une clientèle touristique bien définie.
(Tiré de la brochure «Le centre d'interprétation Bourg de Pabos», coordination et rédaction: Odile Hénault)
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- Planche de présentation
- Extrait de planche
- Dessin
- Croquis de conception
- Photographie de maquette
- Photographie de maquette
- Photographie de maquette
- Extrait de planche