Les architectes Jean-Marie Roy et André Roy ont élaboré un projet de centre d'interprétation Bourg de Pabos qui se base sur les principes d'archéologie; soit un quadrillage au sol rappelant les fouilles et déterminant un bâtiment sur pilotis. Leur « parti conceptuel articulé à partir des différents fragments issus des recherches archéologiques, historiques et ethnologiques permet de former cet ensemble nécessaire à la compréhension de l'histoire de la vie, d'abandon, de reconstruction, d'oubli et de prise en charge d'un site d'une grande valeur historique. » Un ensemble de fragments d'architecture, surélevés du sol, générant des pleins et des vides afin d'orienter des vues sur les différents thèmes abordés lors des expositions. En fait, il s'agit de stations d'observation des lieux, des vestiges et du paysage qui, « selon le jury, tendaient à enclore le centre sur lui-même » en limitant l'accès tactile et directe à l'environnement naturel primé. Les architectes restaient cependant convaincus que le public aurait été en mesure de fabriquer, modeler et reconstruire les fragments observés durant la visite du centre d'interprétation.
(Texte CCC)
Ce projet, présenté de façon très explicite, devait cependant être jugé trop rigide sur le plan du concept et difficilement compatible avec l'environnement naturel de la baie du Grand Pabos. L'organisation des bâtiments autour d'un noyau central, ainsi que les liens visuels établis entre la terre ferme et l'île, ont par ailleurs soulevé l'intérêt des membres du jury.
(Tiré de la brochure «Le centre d'interprétation Bourg de Pabos», coordination et rédaction: Odile Hénault)
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- Plan d'implantation
- Élévation