Le projet se définit par sa forme et la répartition de ses fonctions. Le bâtiment ancien contient les aires publiques, le travail de classification et les aires de recherche; le nouveau abrite les magasins et les aires de support. Ce qui caractérise ce projet est la relation entre ces deux entités programmatiques et l'espace extérieur, la cour qui sépare et définit les deux pôles du projet. Ce sont des circulaitons parallèles transversales ou perpendiculaires qui définissent l'activité du complexe et la relation fonctionnelle que le nouveau bâtiment entretient avec l'ancien. Une cour intérieure est créée par la mise en volume d'une bande sur le long de la rue Labelle. Véritable coeur du nouvel aménagement, elle est surplombée par des ponts perpendiculaires qui rejoignent la circulation en façade de la rue Labelle. Cette façade de verre est aussi une serie de passerelles suspendues, à la manière des escaliers des ruelles. Dynamique, elle constitue une sorte d'écrin de la conservation. L'aménagemetn de l'ancien bâtiment se veut simple et minimaliste. L'espace est ponctué d'éléments nouveaux, de facture moderne, avec l'utilisation de matériaux légers (verre, acier, bois) mettant en valeur les éléments anciens ( colonnes, moulures) encore présents dans l'édifice. Les trois volumes des magasins sont identifiés sur la cour par trois matériaux de revêtement différents. L'usure y sera vu comme un symbole de la nécessité de la mémoire d'un société. Un café, possiblement cédé à l'entreprise privée, sera aménagé dans la maison Jodoin en mémoire du club littéraire qu'elle a jadis contenue .
(Texte CCC)
35 numérisés / 12 accessibles
- Photographie de maquette
- Coupe
- Coupe
- Élévation
- Élévation
- Coupe
- Extrait de planche
- Photomontage
- Extrait de planche
- Extrait de planche
- Photographie de maquette
- Photographie de maquette