Pour une nouvelle topographie urbaine:
Ensemble urbain:
La stratégie d'implantation et d'organisation du projet se développe à deux échelles. À l'échelle urbaine, l'implantation en « méga-îlot » déconstruit l'axe nord-sud des ensembles environnants (Place-des-Arts, complexe Desjardins et Guy-Favreau, palais des congrès) et les réconcilie avec la structure du centre-ville. À l'échelle humaine, la forme urbaine du « méga-îlot », habituellement refermée sur elle-même, est détournée par l'organisation interne située autour de la cour intérieure. Véritable « poumon » cette cour crée un flux constant de communications et permet l'entrée en résonance des espaces intérieurs qui l'entourent.
Prenant naissance simultanément sur la rue Jeanne-Mance et le boulevard de Maisonneuve, la « maison » de l'Orchestre symphonique de Montréal prend place entre deux espaces publics, soit la place Eugène-Lapierre et la cour. Au nord, la limite du volume construit s'aligne avec les bâtiments avoisinants, dégageant ainsi le nouveau complexe de la Place-des-Arts. Quant au Conservatoire, il structure la rue de Bleury déjà investie par les cinémas et les salles de concerts.
La cour:
L'enveloppe de lames est fendue et taillée dans son ensemble. Ces ouvertures franches à des points stratégiques offrent aux regars le coeur de l'îlot en l'ouvrant à l'espace de la ville. Les activités dans la cour et la circulation l'encerclant lient les éléments programmatiques du complexe.
Le nouvel horizon:
À une altitude de 26 mètres, un jardin se dépose sur le nouvel horizon. Au-dessus de la salle de concerts de l'Orchestre, le sol du jardin est déformé par l'intense pression qu'exerce la musique: les lames s'ouvrent, créant des ondulations, laissant ainsi entrer la lumière dans les foyers et donnant accès au jardin qui se glisse sous la base de la tour, se transformant en jardin d'hiver intérieur.
La « maison » de l'Orchestre:
Sur la façade du boulevard de Maisonneuve, des lames de verre opalescentes et lumineuses s'insèrent entre les lames minérales pour informer les passants des activités au programme. De l'autre côté, la « maison » de l'Orchestres s'ouvre vers la cour intérieure, lieu calme, à l'abri des flux de circulation urbaine. Entre ces deux dynamiques, se trouve la salle de concerts qui adopte une forme concentrique.
Les conservatoires:
Les espaces publics, soit les salles de concerts et de théâtres, sont visibles de la rue. La stratégie choisie préconise la séparation des deux conservatoires (musique et art dramatique) par le jardin vertical du hall d'entrée, dans l'axe de la rue Mayor, permettant ainsi l'accès à la cour intérieure.
(Tiré du texte du concurrent)
Appréciation du jury:
-projet qui relève d'une démarche privilégiant l'entrée à chacune des composantes et, de ce fait, leur identité;
-bonne intégration des bâtiments existants;
-bon lien urbain avec l'esplanade de la Place-des-Arts et la future place des Festivals;
-qualité du dégagement extérieur nord par l'alignement du bâtiment en retrait du boulevard de Maisonneuve;
-excellence de l'emplacement et qualité de la salle de l'Orchestre symphonique de Montréal;
-originalité au regard de l'utilisation du toit, lequel offre un point de vue nouveau sur la montagne;
-appréciation de la "matérialité" et de l'expression des façades du basilaire: les lamelles des façades extérieures sont esthétiquement intéressantes;
-finesse de la tour qui se matérialise avec sobriété.
(Tiré du rapport du jury)
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- Planche de présentation
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- Extrait de planche
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