Notre proposition tient compte des principes de base suivants :
1) Aucun bâtiment ne doit concurrencer la « Montagne de Dieu ». Les vues sur le sommet du Mont-Royal doivent rester intactes et ininterrompues. Le respect et les échos des éléments naturels, tels que l'ancienne rivière Saint-Martin, doivent être exprimés puisque la rivière a servi de lit à l'autoroute Ville-Marie.
2) Les places historiques doivent rester intactes. Dans la mesure du possible, elles doivent être mises en valeur et orientées vers les piétons.
3) Des éléments bâtis historiques forts, tels que les fortifications françaises, ont disparu et il ne reste qu'un nom de rue. Les formes architecturales et civiques devraient incorporer des « allusions » à cette importante caractéristique historique lorsque l'occasion se présente.
4) Que les icônes relatives à la colonisation autochtone, française et anglaise, ainsi que celles des communautés immigrantes de Montréal, bénéficient d'un respect égal dans les processus de planification afin d'assurer une compréhension de l'évolution historique de Montréal.
(Tiré du texte du concurrent)
(Traduction automatisée non officielle)
ÉTAPE 1
Ce projet définit le génie du lieu par le croisement d'un axe nord-sud d'espaces publics et d'un axe est-ouest bâti de hauteur moyenne, qui donne au Centre de conférences internationales un cadre remarquable. Quoique le jury envisage comme vraisemblable et réalisable le prolongement du Square Victoria dans le sens sud-nord, l'axe construit est-ouest, tel qu'illustré, lui semble proposé par une forme bâtie et des typologies dont la réalisation est douteuse et qui n'apparaissent même pas désirables. Ce projet doit être repris au plan des principes d'urbanisme et d'aménagement urbain si l'on veut que sa proposition de fond soit plus vraisemblable en termes de mise en oeuvre sur plusieurs années, par une diversité d'agents publics et privés, tout en s'intégrant dans le tissu urbain existant, tout particulièrement le réseau de rues existantes. Le jury a aussi noté que la proposition de redressement de l'emprise de la rue University, au sud de Saint-Antoine, qui y propose de nouveaux terrains à bâtir, ne comporte aucune indication quant à son branchement avec l'autoroute Bonaventure.
ÉTAPE 2
Le projet exprime l'intention de développer simultanément une hauteur de bâtiments faible et uniforme doublée d'un domaine public étendu et diversifié. L'élément principal du projet consiste en une série de bâtiments plats pouvant franchir au besoin l'autoroute Ville-Marie. Cette possibilité de franchir l'espace permet la création d'un vaste système d'espaces ouverts sur plusieurs îlots dans l'axe est-ouest qui complète le système nord-sud prévu de la côte du Beaver Hall à la rue McGill. Étant donné leur orientation nord-sud et leur proximité avec les bâtiments situés à la bordure inférieure de l'axe est-ouest ces bâtiments plats créent des cours ensoleillées qui éclairent le système d'espaces publics situés en contrebas. Le type de bâtiments qui est proposé ne peut toutefois s'adapter aisément, au double plan physique et symbolique, à la planification du Centre international de conférences, le submergeant par ce qui pourrait être perçu comme un ensemble d'édifices à bureaux privés. Des colonnades de trois étages, formant écran, sont proposées en vue de corriger l'alignement des bâtiments existants. Bien que de telles modifications soient légitimes, elles ne peuvent guère stimuler les propriétaires de ces bâtiments à construire de telles additions, puisqu'elles offrent peu de bénéfices en termes de rendement des immeubles. Le système d'espaces ouverts, qui est peut-être le plus développé et le plus agréable de tous les projets soumis, est de grande échelle sur plan cruciforme et il comprend une variété de places et d'installations disposées dans une séquence quasi narrative. Le jury est inquiet de ce que les bâtiments superposés à cet espace ne viennent compromettre et dévaluer la qualité d'un système très généreux. De la même manière, le jury croit que la démarcation entre les espaces publics et privés et la création de parcelles pour le développement peuvent inquiéter les promoteurs éventuels. En réalité, la densité construite qui est générée (faible par rapport à celle des autres concurrents), les espaces ouverts résultant d'un compromis et l'absence d'un lexique approprié de types de bâtiments capables de résoudre d'autres problèmes (angles des rues, insertions, etc.), permettent de croire que la stratégie proposée par ce projet est difficilement réalisable. Le besoin de densités accrues et d'espaces ouverts acceptables qui ne soient pas dominés par des édifices à bureaux entraînerait un projet différent Quelques bâtiments plus élevés et bien répartis résoudraient quelques-uns des problèmes mentionnés ci-dessus.
(Tiré du rapport du jury)
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- Planche de présentation
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- Axonométrie
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- Plan d'implantation
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