Le concept célébrera le secteur Quartier Latin par une installation dont les contenus seront entièrement composés par des textes : par l'entrée de donnée, par l'affichage de contenu et par la génération de paysages typographiques construits et lumineux. Sur une place introvertie, autant par sa configuration que par l'hiver, un écrivain perché dans sa tour de givre, écrira l'hiver pendant 70 jours et 70 nuits.
Il trouvera son inspiration dans les citations qui jalonnent l'histoire du Québec, ainsi que par les gazouillis murmurés par les passants.
De cet auteur anonyme, isolé par l'hiver dans sa tour, prolongeant les citations vers le paysage, seront projetées sur la place des texteure typographiques, des illustrations composées de caractère d'imprimerie.
Ces citations et ces textures textuelles écriront l'histoire des 70 jours d'un hiver sur la place Emilie Gamelin. Cet écrivain virtuel vivra 70 jours dans un studio de givre perché au dessus de la place. Sa présence se révèlera par son ombre, celle de sa table et sa ''machine à écrire l'hiver''.
Inspiré par des mots transmis par les visiteurs s'arrêtant sur les différents mots-clés géants sur la place, ou par les ''textos'' des montréalais (twitter, email et/ou SMS ) , l'écrivain virtuel tracera sur la paroi de la lanterne une citation sur l'hiver puisée dans une banque de la riche histoire littéraire, musicale et cinématographique du Québec. Ce poète sera aidé par Michel Faubert dont la plume a raconté de nombreuses histoires où l'hiver était présent.
Une « texteture hivernale » associée à la citation, tapissera les sols de la place et son écrin de bâtiments. Ce paysage lumineux sera une combinaison de textures graphiques composées de caractères et de mots et messages transmis par les visiteurs.
Un paysage d'hiver se modulera et s'écrira durant les 70 jours de l'installation. On créera le paysage de l'hiver 2011-2012 en l'arrimant à l'histoire nordique de notre pays québécois.
(Tiré du texte du concurrent)
Les membres du jury soulignent la richesse de l'installation en termes de contenu et son caractère poétique. L'apport culturel, voire éducationnel du concept, plaît beaucoup au jury. La maison de l'écrivain crée une présence forte de soir et, à proximité de la grande bibliothèque, cet écrivain virtuel prend tout son sens. Le concept offre d'éventuelles possibilités quant à l'arrimage de son contenu avec d'autres événements.
Bien que le projet présente indéniablement de grandes qualités esthétiques à la tombée de la nuit, le jury souligne que la composante diurne du projet est plutôt faible et décevante. Malgré le fait que l'équipe ait intégré des éléments d'ombres portées, le jury se questionne sur l'aspect un peu terne de la grande toile blanche du cube inanimée pendant le jour.
Le jury discute longuement de la composante interactive du projet. L'équipe semble avoir voulu créer de multiples possibilités d'intervention pour les usagers. Or, le jury souligne que l'expérience interactive s'avère trop complexe et non intuitive pour les passants qui auront de la difficulté à saisir de quelle manière ils interviendront sur l'installation. Cette technologie « multicouches » vient diminuer inutilement le propos du concept. Bien que ce projet soit distinctif et de qualité, le jury ne recommande donc pas de poursuivre avec le projet.
(Tiré du rapport du jury)
15 numérisés / 15 accessibles
- Planche de présentation
- Perspective
- Plan d'implantation
- Image de référence
- Image de référence
- Image de référence
- Image de référence
- Image de référence
- Planche de présentation
- Perspective
- Perspective
- Axonométrie
- Image de référence
- Image de référence
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