Résumé
A l'échelle métropolitaine, ce projet étend le centre-ville autour du corridor de la rivière Saint-Charles, reliant les quartiers suburbains au noyau historique. En se concentrant autour de cette rivière, la ville peut revitaliser ses tissus civiques et écologiques, recentrer son développement en matière de logement et de transport en commun, et établir une identité métropolitaine cohérente. À l'échelle du quartier, les "Headwater-lots" proposés récupèrent l'espace des routes redondantes afin de créer des connexions locales à chaque rivière, d'améliorer la qualité de l'eau et de créer un espace pour les activités collectives.
Lots d'eau de tête
Ce projet adapte les emprises publiques excédentaires (routes) pour créer des "lots de tête de bassin". En récupérant l'espace de la rue, ces lots créent des liens physiques entre les quartiers et les parcs existants, les zones nouvellement densifiées et les rivières. Chaque lot de tête de bassin permet la mobilité active, l'infiltration, la rétention des eaux pluviales, les usages civiques, le jardinage, le commerce, les loisirs, la culture, etc. et s'infiltre dans la ville. Les segments le long de chaque lot d'eau d'amont varient en termes d'utilisation et de longueur, s'adaptant aux conditions le long du transect urbain. Chaque lot d'eau d'amont aboutit à un programme à l'échelle métropolitaine le long de la rivière, tirant parti de la continuité urbaine renforcée et de l'amélioration de la qualité de l'eau.
L'identité
Le noyau historique de Québec est le coeur de la ville, mais une grande partie du territoire urbain est dissociée de l'histoire du patrimoine et du Saint-Laurent. Les quartiers de banlieue sont reliés fonctionnellement au centre par un vaste réseau routier, mais ils ne sont pas considérés comme des lieux d'importance civique. Ce projet considère le corridor de la rivière Saint-Charles comme l'extension ciblée du coeur de la ville. Le tramway proposé, le réaménagement à usage mixte et les parcs riverains renforcent le corridor urbain-suburbain et consolident la croissance.
Connectivité
Historiquement, l'accès au fleuve était une priorité dans le développement de Québec. Chaque propriétaire possédait une bande de terre, connue sous le nom de lot long, qui faisait interface avec le fleuve. L'urbanisation du vingtième siècle a cependant offert peu d'interfaces avec l'eau. Aujourd'hui, l'accès aux rivières dépend de l'automobile et les rares points d'entrée sont peu visibles. Ce projet recrée le long lot, en réaménageant la ville avec un réseau d'espaces proéminents, même dans le contexte de lots privés serrés.
Rues d'infiltration
Le Québec compte plus de routes par habitant que n'importe quelle autre ville du Canada. Les routes redondantes fragmentent les corridors riverains. L'imperméabilité de la ville est l'une des principales causes de la mauvaise qualité de l'eau et de la détérioration des berges. Bien que les récentes améliorations apportées au réseau d'égouts pluviaux offrent un soulagement, ce projet propose de reconsidérer les routes de la ville comme des espaces urbains et écologiques qui peuvent contribuer à la qualité de l'eau plutôt que de la compromettre.
Écologie
La longueur de chaque rivière se voit attribuer une priorité urbano-écologique : conservation, régénération, récréation ou concentration. La stratégie propose que les têtes de Beauport et de Montmorency, comme la Saint-Charles aujourd'hui, soient dédiées à la conservation de l'hydrologie et des habitats. De même, les terres agricoles de Cap-Rouge sont atténuées par un tampon forestier le long de la rivière. Plus en aval, les zones présentant des problèmes de qualité de l'eau sont prioritaires pour la restauration de la ripisylve et des zones humides. Les tronçons à forte densité de population sont dotés d'une offre abondante d'activités de plein air, ainsi que d'espaces publics de premier plan le long de la rivière. Les embouchures de chaque rivière sont développées en tant que lieux urbains en contact étroit avec la zone de marée.
(Tiré du texte du concurrent)
(Traduction automatisée non officielle)
Cette proposition, dont les grandes qualités ont été progressivement mises en lumière par le jury au cours de ses délibérations, s'avère exceptionnelle pour proposer des solutions à la fois intelligentes, simples, concrètes et réalistes aux problèmes d'accessibilité des rivières, mettant l'accent sur l'appropriation citoyenne. Les solutions de retissage urbain et paysager, inspirées d'une lecture sensible des caractéristiques du milieu et du tissu parcellaire de Québec, ont séduit le jury. Elles méritent un examen attentif et explication. Deux idées clés sont à retenir : saisir les emprises de rue pour générer un nouvel espace public; faire entrer les rivières dans les quartiers. Les solutions d'aménagement proposées sont bien ciblées, d'une grande justesse à plusieurs égards et habilement formulées, dépourvues de sensationnalisme. Les plans d'intervention (planche 2) et les perspectives d'ambiance (planche 3), notamment, en témoignent. Elles envoient un message fort d'une stratégie d'intervention claire et simple, applicable à l'ensemble du territoire, qui pourrait avoir, avec assez peu de moyens, un impact élevé sur l'avenir des rivières, sur celui du développement de la ville et sur le quotidien de ceux qui l'habitent. Enfin, la proposition satisfait tant individuellement que globalement les critères d'évaluations énoncés dans les règles de participation au concours, ce qui démontre un haut degré d'intégration et un évident contrôle des paramètres de la commande. Bref, cette proposition, sans être la plus spectaculaire, est apparue la plus inspirante du lot pour jeter les bases du futur plan directeur d'aménagement des rivières à Québec.
(Tiré du rapport du jury)
18 numérisés / 18 accessibles
- Planche de présentation
- Planche de présentation
- Planche de présentation
- Coupe
- Coupe
- Coupe
- Diagramme
- Diagramme
- Plan d'implantation
- Plan d'implantation
- Plan d'implantation
- Plan d'implantation
- Perspective
- Perspective
- Perspective
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- Perspective
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