Micro-espace : une réponse architecturale au microcrédit
La maturité de la ville est reliée à la façon dont les différentes échelles d'espaces habités s'accommodent et s'entretiennent. Le succès de toute ville est relié au développement des relations entre les différentes échelles de développement. Dans le quartier Peter-McGill, malgré un énorme potentiel, ce type de complexité n'est pas entretenu. Encerclé de part et d'autre par de grandes institutions et des zones commerciales qui sont de nature homogène, le concept de quartier demeure étranger à la ville. Le manque de logement abordable pour les individus et les familles qui sont forcés de transiter vers le centre-ville pour y travailler est le plus grand problème. Par le passé, ce secteur de la ville arbritait de nombreux commerces et petites entreprises, souvent situés au rez-de-chaussée des édifices résidentiels. Avec le développement de la ville, ces petites entreprises ont été chassées par de grands développements et par la montée en flèche des taxes municipales. Ainsi plusieurs personnes ont perdu leur gagne-pain et, éventuellement, leur logement au profit de développements commerciaux. À travers ce processus, la complexité des échelles s'est perdue et le quartier est devenu un endroit de transit et de stationnement plutôt qu'un lieu où l'on vit et travaille. Le défi est donc de mettre en place les conditions nécessaires au rétablissement de cette complexité d'échelles et, par le même fait, d'un quartier mature et vivant.
En se basant sur le concept du microcrédit, nous avons cherché à mettre en place les conditions par lesquelles l'espace architectural, à la fois résidentiel et commercial, pourrait être organisé par ceux qui l'utiliseraient pour améliorer leur niveau de vie par l'entremise de leur potentiel créatif. Nous croyons que ce processus donne aux gens un sentiment de fierté quant à leurs accomplissements, respecte leur droit d'être garant de leur succès et crée une communauté dans laquelle les gens peuvent travailler, vivre et participer au développement culturel de la ville.
Dans notre intervention, une hybridation de la typologique traditionnelle petite entreprise / maison familiale et de la grande surface commerciale de la ville intérieure est proposée pour générer une nouvelle typologie qui agit à deux niveaux. Premièrement, elle permet au développement résidentiel, au niveau du sol, d'être de nature contextuelle et autosuffisante. De plus, elle tisse la petite échelle résidentielle du quartier au réseau d'espaces commerciaux de la ville, en préservant au premier son droit en sa capacité d'exister à travers la force économique du second. Ainsi un ensemble d'immeubles résidentiels de différentes échelles sont directement reliés à un espace commercial en sous-sol. Les petits espaces commerciaux peuvent être occupés par des entreprises à l'échelle du quartier (coiffeur, fleuriste, fruiterie) ou par des entreprises de plus grande envergure, comme un centre de petite enfance ou un restaurant.
En créant un système dans lequel des unités travail / résidences sont connectées à la ville intérieure, la complexité des échelles urbaines est encouragée et, par le même fait, une communauté se développe. Ainsi, le quartier Peter-McGill se transformera en un lieu où on peut vivre, travailler et apprécier tout ce que la ville nous offre.
(Texte du concurrent)
(Traduction automatisée non officielle)
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