Musée National des Beaux-Arts du Québec : Projet d'un nouveau pavillon
Le nouveau volume entoure la cour tout comme l'édifice d'origine, le monastère dominicain. Cette cours des arts sera mise à disposition pour l'exposition de sculptures. Le volume construit est en retrait par rapport à la Grande Allée au nord et l'avenue Georges VI au sud.
Aussi bien face à la ville, que du coté de l'avenue Wolf-Montcalm et du rond point, le nouveau corps bâtit exprime l'accueil par un geste volumétrique marqué, formant ainsi une zone couverte spacieuse au dessus des entrées.
Dès son entrée dans le nouveau Pavillon, on exprime au visiteur la façon dont il pourra poursuivre sa visite vers les pavillons existants : une descente spacieuse au milieu du grand hall incite à se rendre vers le lien souterrain, à cela s'ajoute un espace marquant double hauteur situé près de la deuxième entrée assurant un contact visuel avec le pavillon Charles Baillairgé. Aussi, l'escalier et son espace l'accompagnant invite de façon toute naturelle à une ascension vers les salles d'exposition au premier et deuxième étage.
Le deuxième accès, face aux pavillons existants et proche du parking, fait également office d'entrée séparée pour l'auditorium, positionné au sud. Le grand hall et l'auditorium peuvent ainsi fonctionner indépendamment des salles d'exposition.
Un troisième accès pour le personnel est prévu à l'est, près de la zone de livraison, derrière l'église. La circulation des visiteurs et la circulation interne des employés est largement divisée (et pourrait être également séparée dans la zone de liaison souterraine). Une liaison au rez-de-chaussée vers le futur café situé dans le presbytère est prévue, ainsi qu'une éventuelle passerelle vers l'église au 1er étage.
Au rez-de-chaussée, disposés face à la ville et rattachés au grand hall se trouvent la boutique, la billetterie et les vestiaires. Du grand hall les visiteurs accèdent aux salles d'exposition temporaires du 1er étage, qui peuvent être utilisées comme une suite de salles ou comme deux groupes d'expositions indépendants. Au deuxième étage se trouvent les espaces de collections permanentes. La liaison souterraine vers le Pavillon Charles Baillairgé est conçue comme une suite libre de salles d'expositions marquée par des zones d'éclairage naturel zénithal.
Le cheminement au travers du bâtiment, le passage d'un espace d'exposition à l'autre est ponctué de divers espaces signalétiques. Leur point commun est d'être éclairé par de la lumière naturelle. Ils permettent aux visiteurs de s'orienter dans le bâtiment. Ces espaces offrent une relation visuelle avec l'extérieur, le parc, les autres édifices et la Grande Allée, ils composent des lieux où s'attarder, où se reposer. Ils sont aussi prévus, comme zones intermédiaires ou d'introduction pour s'imprégner d'éléments didactiques d'une exposition. Ils peuvent enfin permettre la mise en place d'oeuvres d'art.
Les espaces d'exposition eux-mêmes sont des espaces simples qui composent un arrière plan discret, ne perturbant pas et ne concurrençant pas les oeuvres. Ces espaces ont des proportions différentes, des murs clairs et un revêtement de sol en chêne fumé. Les espaces sont liés les uns aux autres, de façon à ce que cela engendre une suite de salles variées. Les salles d'exposition temporaire au 1er étage ont encore de plus grandes dimensions et sont disposées de façon à créer une suite d'espaces diversifiés. Ces salles peuvent être encore subdivisées pour les besoins d'une exposition.
La façade, rythmée de profilés décalés en bronze architectural, fait référence aux éléments architecturaux des parcs: les pavillons, les tonnelles ainsi que les clôtures. Le bronze architectural résultant d'un alliage de cuivre (canadien) et de zinc, fait référence au matériau de couverture de l'église en cuivre. Les toits du nouveau pavillon sont couverts de minerais de cuivre. Le brun rougeoyant du matériau bronze architectural à longue durée de vie et à l'entretien extrêmement facile, compose avec les troncs sombres du paysage et apporte au bâtiment un caractère chaleureux ; l'effet sera complété en été par la couleur verte des arbres et en hiver par le dialogue avec la structure des branches et brindilles.
(Tiré du texte du concurrent)
Critère 1 :
Le concept démontre clairement la réflexion de cette équipe priorisant une sobriété volontaire, laquelle est traduite par une facture pleine de sensibilité et de précision.
Au-delà de ce traitement, le jury recherche l'argument fondateur du concept et la pertinence de sa relation avec la ville.
Le geste architectural est apparu plus pragmatique que distinctif au plan de l'image, de l'accueil et de l'ouverture sur la ville.
Critère 2:
Le traitement du parvis et de l'entrée étant peu développé, il ne donne pas le message d'une entrée de musée, voulant s'ouvrir sur la ville. Il en résulte un projet presque neutre.
Critère 3:
Au plan du développement durable, le projet compact propose des principes intéressants et une approche des plus positives.
(Tiré du rapport du jury)
23 numérisés / 19 accessibles
- Plan
- Plan
- Plan
- Plan
- Plan
- Coupe
- Coupe
- Coupe
- Coupe
- Coupe
- Coupe
- Élévation
- Élévation
- Planche de présentation
- Planche de présentation
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Perspective