Le programme se déploie en quatre zones définies selon le regroupement des fonctions dans un but d'économie, de clarté et d'optimisation des opérations : publique, sans collection, publique, avec collection, sans public, avec collection, sans public, sans collection. Les déplacements des visiteurs se font suivant deux axes de circulation (longitudinale et transversale) agréables, sur un seul niveau, permettant fluidité et accès universel. Le réseau de circulation réservé aux artefacts est écourté par la proximité fonctionnelle. L'organisation spatiale permet de tenir des activités diverses simultanément ou indépendamment et assure leur autonomie. Par son interprétation du paysage et du cadre bâti, le nouveau bâtiment s'intègre au site historique classé. Le volume adopte une typologie industrielle. Défini par le prolongement de la pente du toit existant, il se détache afin de permettre la lecture de l'ensemble de l'édifice 1921. Son implantation développe la disposition amorcée par les diverses constructions antérieures. Elle épouse la topographie du terrain tout en générant un plan paysager identifiable. Celui-ci se caractérise par sa position spécifique sur le toit et par la relation privilégiée qu'il établit avec le jardin de sculpture. Intégrée mais non dissimulée, la nouvelle construction utilise des matériaux tel le béton, l'acier et le verre dont la texture évoque le caractère industriel, leur assemblage traduisant la nature muséale du bâtiment. Le roc est mis en évidence : ancrage et repère.
(Tiré de revue spécialisée)
Le jury a apprécié le respect patrimonial qui a inspiré le parti de cette proposition et qui a amené les concepteurs à alléger la volumétrie de la nef du bâtiment 1921. La qualité de l'intégration volumétrique et la consistance du geste dans la conception du nouveau bâtiment ont également été reconnues. Cependant, le jury a considéré que la proposition ne répondait pas à la commande qui était de loger un musée dans un monument plutôt qu'à proximité de celui-ci. Ce faisant, la rencontre d'une première salle d'exposition devient tardive dans le parcours du visiteur et les fonctions proposées pour habiter le bâtiment actuel demeurent hypothétiques et imprécises. L'utilisation d'une salle d'exposition comme espace de transition entre les deux bâtiment n'a pas été perçue comme un geste approprié. Le jury a considéré comme difficile pour les concepteurs de corriger le dépassement budgétaire appréhendé sans altérer en profondeur le concept de leur proposition.
(Tiré de revue spécialisée)
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- Planche de présentation
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- Photomontage
- Plan
- Perspective
