Principe général d'intégration
Convergeant et s'infléchissant au centre de gravité du Planétarium, le principe général d'intégration s'articule le long de grandes orbites elliptiques qui parcourent l'ensemble des espaces interstitiels du contexte environnant. Ces ellipses laissent, sur leur passage, de longues trainées lumineuses qui gravitent autour du noyau central.
Les sources lumineuses extérieures peuvent être vues et perçues de près ou le loin, créant des ambiances différentes. Au sol, des boules lumineuses forment des lignes guides servant de repères signalétiques. D'autre part, du haut de la plus haute tour penchée au monde, ces lumières évoquent une poussière d' « étoiles (qui) sont si loin qu'elles ne semblent être que des têtes d'épingles de lumière» (Stephen Hawking). Des plateformes circulaires de différents gabarits, les satellites, viennent ponctuer ces orbites elliptiques. L'activité observée sur ces satellites s'intensifie à mesure que l'on s'approche du centre stellaire : le Planétarium. Ces disques minéraux supportent diverses fonctions telles que des points de rassemblement, des aires de repos, des lieux de diffusion et ultimement, le seuil du Planétarium.
Parti volumétrique et signalétique
L'espace du projet
Au fond du trou, un bassin d'eau : plan de réflexion projetant le projet et les différents ciels. Ces images virtuelles prolongent au-delà de cette limite la fin improbable de l'espace comme des images venant d'ailleurs, du lointain, du passé. Le bassin extérieur s'ouvre sur le temps, comme une lentille elliptique parfois claire, parfois trouble de brume, parfois obstruée et opaque, parfois gelée et désolée comme aux confins de l'univers - Copernic, seul sur son socle, au centre de sa représentation de l'univers.
Le théâtre des deux étoiles
Le théâtre des étoiles no 1. Sphère d'acier inoxydable suspendue et libre à la surface réfléchissante, froide et sans masse; miroir poli de l'invisibilité et de la distorsion éclatante; réflexion, représentation et engouffrement du monde extérieur dans le projet; le passager y sentira l'apesanteur du voyage.
Le théâtre des étoiles no 2. Sphère de titane à demi-enfouie dans l'ellipse du bassin, complétant ainsi sa figure virtuelle, immergée; masse lourde à la texture diffuse projetant les infinis états lumineux du spectre; le visiteur y sentira toute la pesanteur de la gravitation.
La relation de réciprocité - d'attirance et de répulsion - et de mise en déséquilibre des deux théâtres organise l'espace du projet, initie son mouvement de rotation, sa synergie. Autour, gravitent les autres éléments de programmation sur quatre orbites elliptiques construites et superposées : les quatre niveaux. On accède d'un niveau à l'autre par des passages verticaux distincts, des sauts d'énergie sous forme de grands escaliers élancés et d'un ascenseur panoramique.
L'orbite supérieure est celle du musée. Elle s'affranchie de l'attraction terrestre, devient libre et induit sa propre courbure.
(Tiré du texte du concurrent)
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- Planche de présentation
- Perspective
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- Axonométrie
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