Placé dans un contexte urbain fortement connoté, l'édifice du séminaire est une exception qui se manifeste non seulement sur le plan formel et volumétrique, mais aussi en termes d'espace public. Au coeur de la ville historique de Québec, entouré par les principaux bâtiments publics de la ville, le complexe conserve encore aujourd'hui son caractère introverti et austère, lié à son rôle historique en tant que séminaire.
L'instauration de l'école d'architecture dans le bâtiment de l'ancien Séminaire introduit une nouvelle variable dans la vie du bâtiment. L'architecture comme discipline ouverte à toutes les expressions culturelles, pas uniquement artistiques, est basée sur l'étude, l'analyse, mais aussi sur l'échange, la discussion et le travail d'équipe.
Les nouvelles fonctions liées à la faculté ont besoin d'espaces publics ouverts sur la ville, qui facilitent les rencontres et les échanges culturels, tout en respectant la spécificité du bâtiment.
En analysant les défis et le programme du concours et en étudiant une éventuelle reformulation des entrées et des axes de circulation, le besoin d'une nouvelle hiérarchie des espaces sociaux et d'agrégation est devenu manifeste. Grâce à la réorganisation du système de pleins et de vides du complexe, le projet définit un nouveau système d'espaces sociaux liés aux connexions existantes, capable de répondre aux besoins de la vie actuelle du séminaire.
Pour cette raison, le projet est construit autour de trois espaces vides principaux, capables de rendre possible l'interaction, la création et le débat. Ces éléments sont définis dans l'espace par les volumes existants et par des nouveaux espaces pour accueillir des activités culturelles organisées à l'échelle urbaine.
COURS
Les cours, considérées comme archétypes, sont conçues comme des éléments autonomes en termes de forme et de fonction. Le projet est basé sur trois espaces principaux, que définissent la relation entre les volumes et l'existant, soit le bâti ou le paysage, entre introversion et extraversion du bâtiment espaces des cours, sont en eux-mêmes introvertis, mais leur ouverture vers l'extérieur dépend de la forme et de l'utilisation de chacune d'entre elles. La configuration spatiale de chaque cloître et son utilisation prévue, viennent de leur position dans la relation réciproque entre le bâti et le paysage. La diversité des fonctions et d'activités prévues dans le complexe se fait par différentes méthodes de traitement des seuils définissant les cours.
La première est hypogée, un espace enterré qui s'ouvre à la circulation verticale et redéfinit l'entrée et la redistribution des parcours principaux du bâtiment du vieux séminaire.
La deuxième, (espace péristyle), dont la colonnade, avec des effets de clair-obscur, définit l'espace public, les espaces de relation et les ouvertures de l'intérieur vers l'extérieur. Cette cour donne accès aussi bien aux activités universitaires qu'à celles publiques.
La troisième cour est caractérisée par la relation avec le paysage, et sur le rythme donné par la disposition des arbres. La position du volume de l'auditorium / café et la nouvelle végétation définissent une direction précise vers le paysage.
(texte du concurrent)
18 numérisés / 16 accessibles
- Planche de présentation
- Planche de présentation
- Photographie de maquette
- Photographie de maquette
- Photographie de maquette
- Plan
- Plan
- Coupe
- Croquis
- Croquis
- Croquis
- Croquis
- Diagramme
- Diagramme
- Diagramme
- Diagramme