Un geste d'urbanité, de paysage et d'audace!
Pour nous la réalisation d'une nouvelle bibliothèque est de porter un geste important envers sa communauté, porter un geste d'ouverture, d'échange, de culture et d'urbanité. Réaliser une bibliothèque c'est également donner un lieu d'appartenance à une communauté, un lieu d'appropriation, où l'usager peut se retrouver face à la richesse de notre monde et face à lui-même. Ici, notre intervention se situe de la ville au livre, portée par le geste de bâtir. Acte de paysage, acte d'architecture, acte de littérature et acte d'urbanité; la bibliothèque redéfinie, transgresse son rôle. Ce lieu du quotidien de Lachine, devient un lieu voué à la découverte et à la communication, un lieu d'interaction, réunissant paysage et architecture. Notre réflexion se base sur la perception de l'usager face à la bibliothèque, lieu où se projette et où il peut interagir avec lui-même et les autres.
La nouvelle bibliothèque est également un lieu d'ouverture et d'échange. Pour ce, la nouvelle bibliothèque se doit d'être le support d'activités multiples, d'activités individuelles et collectives, où tous, selon leur provenance, peuvent apprendre à se connaître et à connaître les autres. Ainsi, le nouveau bâtiment se doit d'offrir une variété d'ambiances, d'espaces et de temps de découverte. Il se doit d'offrir des lieux de rencontres et d'échanges. L'architecture d'une telle bibliothèque s'inscrit alors dans un processus favorisant interaction et, principalement, l'appropriation. Ses limites ne sont pas celles du bâti, mais celles d'une société et d'une urbanité, elles sont tantôt réelles, tantôt diffuses, tantôt humaines, tantôt naturelles.
Le rôle même de la bibliothèque se modifie, elle n'est plus l'espace clos, simple conteneur à documents, elle n'est plus lieu de fermeture, elle s'ouvre et se décloisonne, elle devient un lieu communautaire d'échanges, de vie et de socialisation. Ces nouvelles vocations nécessitent une réflexion profonde sur la place du livre sur l'organisation intérieure, et sur les liens aux contextes.
(Tiré du texte du concurrent)
Commentaires du jury :
Quoique le langage architectural soit fort, la volumétrie de l'élévation sur la 32e rue démontre clairement la difficulté de jonction des trois (3) entités, traitées de façon distinctes : le stationnement, le bâtiment existant et l'agrandissement.
Ce schéma ne contribue pas à la requalification urbaine, avec une entrée peu visible de l'intersection et du stationnement. Le concept du ruban nuit à l'éclairage naturel et les puits de lumière offrent de l'éclairage sans vue, sauf sur le stationnement.
Le volume au-dessus du stationnement présente un faible intérêt spatial à l'intérieur.
(Tiré du rapport du jury)
17 numérisés / 14 accessibles
- Planche de présentation
- Planche de présentation
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Plan
- Plan
- Plan
- Coupe
- Coupe
- Schéma
- Schéma