La réflexion de base s'oriente vers le développement d'une séquence de projets d'aménagement et d'animation urbaine à géométrie variable au bénéfice du piéton.
Le projet cherche à connecter le Musée national des beaux-arts au quartier Saint-Roch ainsi qu'au Vieux-Québec. Il se propose de contrebalancer les parcours automobiles des grands axes de circulations Est/Ouest pour réduire l'impact de ces barrières urbaines et augmenter la mobilité piétonne. Les axes à «vitesse lente» allant du Nord au Sud, qui accompagnent les topographies accentuées entre haute et basse ville, se présentent comme une opportunité d'amélioration de la perméabilité entre les différents tissus urbains.
La rue doit offrir une présence qui s'ancre dans le « local » pour redonner la place aux piétons et aux cyclistes. Par la mise en valeur des parcours et connexions existants, le projet propose l'implantation de galeries urbaines afin de créer un système de lieux communs à la signature distinctive. Ces nouvelles galeries d'art ont le potentiel d'être complémentaires à l'existant en renouvelant le mobilier urbain et en permettant une appropriation évolutive et flexible en fonction des événements, des saisons, des ambitions. Nouveaux points de repère urbains, elles donnent une identité propre au quartier. Devant l'épicerie, un bureau, une boutique, une maison, un théâtre, un musée, une place de stationnement est transformée en un espace public vivant dédié à l'Art, permettant la socialisation, les échanges fortuits et la valorisation du lieu de vie des habitants. La ville offre à tous les publics des expositions gratuites constituant le renouvellement de l'espace public. Le temps d'une exposition, le temps d'un moment, les galeries offrent à la ville des lieux de rencontres spontanés et festifs. C'est l'addition de toutes ces petites interventions qui transforme les parcours entre la basse et la haute ville de Québec et connecte entre eux le quartier technoculturel, le quartier historique et le quartier du musée.
Un système d'éclairage pour piéton inspiré par les filages électriques est proposé afin de tisser un nouveau réseau à l'échelle du quartier ; â l'échelle du piéton. Le jour, ce sont des fils colorés, finement insérés dans le paysage, qui agissent comme une signalétique en suggérant des parcours aux piétons. Ce réseau ayant comme origine le Musée national des beaux-arts se distribue selon les axes de circulation nord/sud en signalant à la fois la présence du nouveau bâtiment et celle des galeries urbaines disséminées dans le quartier.
Chaque galerie urbaine occupe l'espace d'une case de stationnement. Ces structures métalliques sont mobiles et agissent comme des espaces ouverts à la créativité. Elles se déploient facilement pour devenir une terrasse de rencontre, une aire de jeux, une pose contemplative au service de l'art et du dynamisme local.
L'implantation des galeries est éphémère et évolutive. Les emplacements varient en fonction des saisons, des usages ou des événements. Les habitants peuvent en faire la demande, des organismes peuvent les mettre au service des artistes en vue d'une installation et la Ville peut les utiliser dans le cadre de ses divers festivals. La forme cubique rappelle la géométrie du musée comme si l'on en avait extrudé des parties pour investir les rues. Ces galeries urbaines habitables vingt-quatre heures par jour amplifient le rayonnement du Musée et rendent accessible son patrimoine artistique dans une démarche de partenariat et de partage avec la collectivité.
(Texte du concurrent)
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- Planche de présentation
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- Schéma
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