« Que le site proposé soit occupé par des aménagements et des édifices d'importance civique et de caractère public » suggérait le programme du concours.
Ici, l'édifice à bureaux semble un signal nécessaire et accapare tout l'Intérêt. « Bien qu'il dépende d'éléments dont on ne peut dépendre, par exemple, la tour à bureaux et le grand théâtre ; le groupement des édifices témoigne de beaucoup de ressource pour arriver à une heureuse séquence des espaces et un excellent traitement des niveaux ». L'ensemble parait appartenir à une grande métropole.
La disposition générale du plan de l'édifice permet beaucoup de souplesse, et son fonctionnement est excellent si on ne tient pas compte de certaines fonctions administratives qui ont été mal interprétées. La Salle du Conseil, quoique comprise dans le corps principal de l'édifice, s'exprime adroitement et met en évidence les jeux de niveaux intérieurs et extérieurs.
Le thème architectural revêt une certaine dignité mais présente, il nous semble, quelques gaucheries. Le choix d'un idiome architectural mène ce concurrent à un cul-de-sac où il lui faut beaucoup de talent pour le développer. De plus, l'idiome choisi peut s'identifier à l'architecture américaine récente. Il semble que sa stérilité ne puisse dans l'avenir inspirer et soutenir un intérêt toujours nouveau.
Nous croyons qu'en exploitant les trois zones principales exprimées dans le plan, ce parti pourrait aboutir à un traitement plus vivant.
(Tiré du rapport du jury)
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