Le caractère de l'ensemble nous apparait bien à l'échelle de la Cité. L'utilisation du sol présente une certaine logique, bien qu'elle ne paraisse pas tenir compte tout à fait de la réalisation progressive du centre civique.
Ce concurrent à porté une attention particulière à la mise en valeur de la place publique en prolongeant sa portée au delà des limites du terrain proposé par l'intégration du carrefour même. Il nous semble toutefois que cette intégration du carrefour prendrait une plus grande signification dans les cités anciennes d'Europe qu'en notre Province. Le rond-point ne remplit qu'une fonction strictement véhiculaire.
Le plan de l'édifice représente une étude sérieuse. Les fonctions administratives, tout au moins, sont bien planifiées. La superposition de la Salle du Conseil sur la Cour municipale peut offrir un certain intérêt dans l'utilisation de l'espace. Mais il nous semble que le symbolisme est faussé dans son expression, et qu'on aurait pu tout au moi s'identifier ces éléments. Il nous semble que l'agrandissement éventuel suggéré, à l'arrière de l'édifice, en alourdirait le volume.
Dans le traitement architectural, nous constatons une recherche de l'élégance et d'un formalisme exprimant la fonction civique. Les éléments sont toutefois quelque peu stéréotypés et suggèrent un certain exotisme. « La facture pourrait être modifiée ».
La forme adoptée pour la Salle du Conseil veut symboliser la fusion des trois municipalités formant la Cité actuelle. Ce symbolisme offre peu d'intérêt en terme d'architecture.
(Tiré du rapport du jury)
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