Le territoire de l'Espace pour la vie, sa Grande place et ses projets ne sont pas seulement des symboles de représentation de la vie, mais l'incarnation de la vie-même, de véritables écosystèmes formés par une diversité d'êtres vivants, végétaux, insectes, mammifères, oiseaux, amphibiens, humains, en relation avec leurs environnements. Le projet veut provoquer l'émergence d'écosystèmes où foisonne la vie. Il rallie la poésie humaine et l'action citoyenne. L'homme fait non seulement partie intégrante de l'écosystème, mais il est aussi un acteur essentiel au maintien de son équilibre.
Situé stratégiquement à l'angle du campus des bâtiments du Jardin botanique, le pavillon de verre constitue la porte d'entrée des jardins extérieurs et de la roseraie. Le projet referme la cour intérieure des bâtiments du Centre de la biodiversité. Le Pavillon vert propose un double mouvement pour décloisonner la cour et l'ouvrir sur les jardins. Le bâti se scinde en deux volumes pour libérer un espace dégagé au coeur du projet; c'est l'éclosion du pavillon. Celui-ci se déploie alors dans le paysage : le sol de la halle, comme une feuille qui éclot, se déroule vers la roseraie en un long tapis vivant, une surface poreuse, partiellement plantée de rosiers et de plantes comestibles. Dans un deuxième mouvement, la surface végétale des jardins enveloppe le pavillon qui devient architecture vivante, véritable caméléon qui se transforme au fil du temps. Serti entre les deux écrins végétaux, un volume d'accueil et un volume technique, la grande halle cristalline transparente et lumineuse, se métamorphose au gré des activités qui se succèdent. Elle cadre l'entrée vers les jardins. Parsemé de points d'intensité réactifs, lumineux, sonores ou technologiques, le tapis vivant réagit à l'environnement et devient une interface entre le bâtiment et l'environnement naturel. C'est un lieu de représentation et d'action qui favorise les échanges intellectuels, sociaux et artistiques.
Comment créer une architecture biophilique ? Comment la rendre vivante ? En l'intégrant aux écosystèmes en place et en créant de nouveaux. Un bâtiment en osmose avec son environnement, qui se transforme au fil du temps, des heures de la journée, des saisons. Un bâtiment qui se nourrit du site, du sol, de l'air, de l'eau, de la lumière et de la chaleur du soleil, un bâtiment dont les activités humaines participent aux écosystèmes. Un bâtiment qui accumule l'eau de pluie et la recycle pour ses propres besoins; un bâtiment dont la peau se transforme et réagit à la chaleur et à la lumière; un bâtiment dont les parois et les toits végétalisés attirent, alimentent et logent les insectes, les oiseaux, la vie, et changent d'apparence selon les saisons; un bâtiment dont les espaces évoluent et se transforment selon les usages. Une expérience immersive, incarnée, jamais simulée. Un milieu vivant. Non pas un bâtiment sans impact sur l'environnement, mais un bâtiment dont l'impact est positif. C'est en ces termes que nous avons imaginé le pavillon vert.
La construction du bâti est l'occasion de créer un véritable écosystème social. Le tapis vivant devient une place publique qui favorise les relations humaines. L'intégration du paysage à l'architecture et dans l'architecture permet de comprendre et de voir le bâtiment comme faisant partie d'un écosystème global.
(Texte du concurrent)
Cette proposition s'articule autour de trois (3) volumes, un central en verre, dans la prolongation de la cour du Centre sur la Biodiversité et la Roseraie, abritant les fonctions de soutien, séparant visuellement la grande salle du secteur des serres et le troisième sur la rue, servant d'accueil. L'enveloppe du volume d'entrée propose une structure murale indépendante soutenant des plantations de vigne.
- L'analyse du site démontre une bonne compréhension des enjeux du programme et du lieu. Il en résulte un lien intéressant et efficace avec la Roseraie et la cour du Centre sur la Biodiversité.
- La proposition répond bien aux attentes du programme en termes d'opérations, de superficie, de budget et du volet Leed.
- La problématique concerne le traitement architectural en regard de la justesse de l'analyse conceptuelle. Le geste conceptuel est clair et fort mais l'organisation fonctionnelle en découlant complique l'espace intérieur; le concept initial est dilué dans le plan final.
- Les matériaux, le mur/vigne, la circulation sont peu convaincants.
- Malgré un fort potentiel conceptuel, la tradition architecturale manque de force.
- Le jury reconnaît la pertinence et la justesse de l'approche.
(Tiré du rapport du jury)
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- Planche de présentation
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- Coupe
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- Axonométrie
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- Schéma
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- Image de référence
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- Plan d'implantation
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- Schéma
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