PARTI D'AMÉNAGEMENT
Une passerelle arrondie telle une aile d'oiseau relie la cité administrative à la vieille ville en embrassant la place des Montréalaises. Les formes et lignes courbes de cette place répondent à l'art de Marcelle Ferron marqué par le mouvement.
En plus de s'inspirer de l'art, le grand geste de la proposition est d'évoquer la rivière Saint-Martin, qui a jadis sillonné le site, en faisant de l'eau un élément clé de la nouvelle place. Ses formes spiralées rappellent ainsi le mouvement de l'eau et font écho aux flux de circulation caractérisant le site.
La nouvelle place reflète la richesse du patrimoine de la ville environnante. Ainsi, le tapis de pelouse se déroulant de la ville administrative à la place des Montréalaises ouvre sur un panorama de la silhouette de la ville et du vitrail de Marcelle Ferron au coeur du site.
Parce que l'histoire et le parcours des grandes femmes montréalaises sont uniques, elles sont
commémorées dans différents endroits de la place aux caractéristiques rappelant leurs réalisations.
La passerelle : un complexe aux multiples expériences
La passerelle pour piétons et cyclistes sur l'axe nord-sud est un complexe comprenant un café, un kiosque d'information touristique, un belvédère et un amphithéâtre pour contempler le Mont Royal. Le complexe, la station BIXI et le fourmillement d'activités urbaines à la sortie du métro se fondent dans cette passerelle et créent de nouvelles expériences urbaines en-dessous et autour de sa structure.
La passerelle à poutres sculpturale de béton haute résistance précontraint, coulées en place, s'étend audessus de la dalle et de la rue Saint-Antoine. Elle forme une superstructure monolithique qui adoucit la rupture d'échelle entre les gratte-ciels du CRCHUM et la place ouverte et atténue l'impact de la bretelle d'autoroute.
Une place identitaire vibrant au gré des saisons
Entourée de la station de métro, du vitrail et de la passerelle, la pelouse centrale est un lieu de rassemblement, de contemplation et d'amusement où se tiennent les événements locaux. Elle assure, avec le complexe de la passerelle, une saisonnalité dans la programmation : du piquenique aux jeux d'eau l'été en passant par le patin l'hiver, la place vit à l'année.
Avec ses oeuvres d'art et ses lieux commémoratifs, la nouvelle place inspire l'appropriation identitaire. L'accueil des différents usagers est également primordial avec, par exemple, de l'eau potable et un refuge pour les sans-abri.
L'eau commémoratrice et génératrice de mouvement
Les pièces d'eau ponctuent la place de sensibilité et de mouvement, comme le miroir d'eau de la place Marie-Josèphe-Angélique qui, campé en haut des marches, s'isole de la vie quotidienne environnante tout en invitant les enfants à y jouer.
Une cascade et un étang de filtration au sud de la place permettent, par le son de l'eau, de diminuer le bruit de la circulation sur la bretelle Saint-Antoine. Bordé de cerisiers, l'étang crée un espace de détente et de découverte. On distingue dans son reflet la cité administrative et les vestiges des fortifications, un rappel que la nouvelle place s'imprègne de la vieille ville.
Des passages fluides
Véritable entrée de ville, la place accueille les locaux autant que les visiteurs de passage et les usagers du transport en commun. La passerelle et l'enceinte de la place encadrée par des alignements d'arbres est la zone achalandée où une circulation rapide entoure une zone plus paisible de déambulation vers le centre. Un sentier de découverte, autour duquel les usagers peuvent s'asseoir et se ressourcer à l'ombre des cerisiers, suit l'arrondi de l'étang et de la pelouse.
Les courbes de la passerelle et du pavage invitent à la circulation libre des piétons et des cyclistes. L'espace sous la passerelle, formant l'axe est-ouest, est également invitant et facile à parcourir pour le flux provenant du square Viger. L'accès universel pour se rendre à la cité administrative/vieille ville est assuré par un ascenseur intégré au complexe du café.
Une technologie durable s'insérant dans l'écologie du lieu
La proposition mise sur l'utilisation de l'énergie locale provenant du métro et des bâtiments environnants et sur l'énergie solaire et éolienne. Les pièces d'eau contribuent quant à elles à rafraichir l'air durant la belle saison.
Ces dernières sont édifiées dans les endroits de convergence naturelle des eaux de ruissellement. L'eau de l'étang est traitée par une bande filtrante végétalisée puis par des nénuphars qui, avec les pompes solaires alimentant la cascade et les fontaines, assurent l'oxygénation de l'eau. Les plantations d'espèces indigènes de la place, y compris la pelouse centrale, contribuent à augmenter la biodiversité urbaine et attirent les pollinisateurs.
(Tiré du texte du concurrent)
15 numérisés / 15 accessibles
- Planche de présentation
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Perspective
- Plan d'implantation
- Élévation
- Axonométrie
- Schéma
- Schéma
- Schéma
- Schéma
- Schéma
- Schéma
- Schéma