Ste-Catherine, Légendaire
Un vendredi soir d'été classique. Les gens, déambulant le long de la Sainte-Catherine, vaquent à leurs achats de dernière minute en vue de la fin de semaine qui s'en vient. Vers 20h45, c'est alors que les regards se tournent tous à l'intersection créée par Saint-Alexandre: une lueur flamboyante, jaillissante comme un feu de la Saint-Jean-Baptiste, s'émane des entrailles de la chaussée, là où quelques fissures avaient fait leur apparition au printemps venu. Stupéfaits, les curieux passants restèrent soudainement figés devant le spectacle extraordinaire qui se présentait devant leurs yeux. Les flammes s'éteignent alors aussi rapidement qu'elles ne sont apparues...
Ne prenant pas les choses à la légère, l'administration de Montréal décide donc d'excaver l'artère afin d'élucider la raison de cette mystérieuse flamme. Nul ne pouvait s'attendre qu'un éventail d'évènements allait jaillir des profondeurs de la Sainte-Catherine...
On apprendra quelques jours plus tard, suivant l'analyse par le SPVM des vidéos captées sur quelques appareils cellulaires envoyées par des passants, que les feux follets avaient ressurgi après avoir disparu pendant des siècles!
Quelques jours plus tard à l'intersection de la promenade Fleuve-Montagne, un col bleu de la Ville remarque lors de son quart de travail une sorte de queue fourchue d'une taille impressionnante s'infiltrant rapidement à l'intérieur d'une conduite défoncée. Nous apprendrons par la suite que le Lenusic, le monstre du lac aux Castors, aura été remarqué dans les environs.
Vous vous douterez bien que les médias sociaux auront sauté sur l'occasion pour couvrir les évènements : #stecatherinelegendaire #apocatherinypse #mtlconteetlegende #mtlzilla
On continue tout de même à creuser dans l'espoir d'en découvrir davantage... et c'est à ce moment, que, «extase! », l'oeil du Diable est déterré. Fixer son regard nous emportera dans un autre monde...
Détails techniques et assises conceptuelles
Légendaire dans le coeur des montréalais, des québécois, et jusqu'à un certain point, dans l'étendue internationale, la Sainte-Catherine devient la scène d'un récit imaginaire dont son chantier agit comme évènement déclencheur.
Le parcours, flexible dans sa nature, est défini par une « barrière » de sécurité conviviale et animée. Elle met en vie, par l'entremise d'images, de sons et aussi complétée par une application mobile, les contes légendaires qui ont marqué le Québec. Le chantier fait partie intégrante du récit; il participe à la volubilité du conte.
Le parcours longe la Sainte-Catherine, tout au long du chantier, invite les gens vers les commerces, et s'arrête à l'oeil du Diable à mi-distance. Une énorme sphère translucide le jour et opaque la nuit s'élève tout près du « trou » d'où il aurait été excavé. Le soir venu, ses mémoires et ses visions sont vives et animées : une série de projections l'illuminent. On y voit alors une série de contes et légendes du passé, et des esquisses de la Sainte-Catherine du futur.
Le canoë volant au loin, dans lequel prennent à bord les grands personnages façonneurs du Montréal d'aujourd'hui, nous rappelle notre histoire et nous rassure face à notre future. La présence des personnages prend vie par l'entremise de la réalité augmentée. Leurs récits sont épiques!
(Tiré du texte du concurrent)
9 numérisés / 9 accessibles
- Planche de présentation
- Perspective
- Axonométrie
- Schéma
- Schéma
- Schéma
- Schéma
- image concept
- image concept