Égaliser les chances,
L'accessibilité invisible commence par les bonnes questions !
(1) Passez trois heures par an pendant dix ans à étudier les codes du bâtiment, et vous pourrez peut-être concevoir quelque chose d'un peu plus accessible que le CEPSUM.
(2) Passez trois mois à écouter des personnes handicapées, et vous vous rendrez probablement compte que l'« accessibilité » est bien plus qu'une simple action envers ce qui existe.
(3) Passez dix ans en tant qu'expert, et vous trouverez peut-être cette affirmation naïve.
L'accessibilité invisible va au-delà de la conformité ; elle découle de l'empathie, de l'effort d'un concepteur pour s'intéresser aux expériences vécues par les personnes handicapées. Elle implique non seulement de reconnaître ce qui constitue un obstacle pour les corps et les esprits qui ne correspondent pas à la norme, mais aussi d'identifier les opportunités créées par leur suppression.
L'égalisation des chances s'appuie sur cette approche en utilisant deux principes de conception.
[PRINCIPE DE CONCEPTION 01] Poser les bonnes questions, issues de l'expérience vécue et des connaissances cliniques, afin d'identifier et de traiter les obstacles au mouvement, à l'orientation et à l'expérience sensorielle.
[PRINCIPE DE CONCEPTION 02] Aménager le bâtiment, négocier un accès invisible grâce à un système de circulation complémentaire qui s'accroche à la structure existante pour surmonter les différents obstacles vers la réception et fournir de nouveaux services.
À l'instar d'une prothèse, des noyaux structurels, des cadres rigides et des câbles post-tendus soutiennent les plates-formes en surplomb sans solliciter la structure en béton existante, qui ne tolère aucun compromis. Ces plates-formes offrent de larges circulations, des espaces pour de nouveaux programmes, des passerelles extérieures et un accès d'étage à étage aux infrastructures existantes. Elles sont soutenues par des noyaux, disposés le long du chemin, qui abritent des ascenseurs, des salles de bains, des zones de repos et des zones de refuge reliées à l'extérieur, complétant ainsi les services du bâtiment. À sa base, la structure crée de nouveaux points d'entrée accessibles en découpant certaines parties du site.
[L'ACCÈS EST UNE INVITATION !] L'accès se construit à partir d'une reconnaissance mutuelle. La méthode imaginée pour cartographier les obstacles et la stratégie spatiale visant à les surmonter ne sont pas une fin en soi. Elles constituent une invitation ouverte à vous, l'utilisateur potentiel :
À partager la façon dont vous utiliseriez l'espace.
À signaler ce qui fait encore obstacle.
Et à montrer ce que cela signifie : mettre tout le monde sur un pied d'égalité.
(Tiré du texte du concurrent)
(Traduction automatisée non officielle)
La proposition présente de nombreux principes et une analyse du problème très intéressante. Le schéma met en avant une représentation expérientielle et se consacre à la compréhension des besoins des usagers. Deux longues structures identiques sont ajoutées pour chaque bâtiment. Le jury est d'avis que le projet aurait bénéficié de davantage de représentation visuelle pour l'illustrer.
(Tiré du rapport du jury)
5 numérisés / 5 accessibles
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