Vivre en centre-ville
par Anne Cormier
, publié le 2006-10-01
De Vancouver à Halifax, 118 étudiants de maîtrise provenant des 10 écoles d'architecture, formant 35 équipes, ont répondu à l'invitation du LEAP qui lançait au printemps son premier concours d'architecture. Les 15 équipes sélectionnées et rémunérées ont développé des propositions visant à repenser et à redéfinir le logement social en centre-ville. Ces projets vous sont présentés en exclusivité et les lauréats sont dévoilés sur le site web du Leap.
Ce tout récent concours en évoque un autre : «L'Art de vivre en ville» lancé à Montréal il y a 15 ans et auquel plus d'une centaine de projets avaient été soumis. Ce concours tout comme le concours LEAP de 2006 témoigne de l'intérêt des architectes pour ce riche et difficile programme qu'est le logement social et le logement en général. L'exemple des concours Europan atteste, à une tout autre échelle (15000 propositions en 15 ans de concours) et dans un autre contexte, celui de l'Europe de la fin du XXe siècle, de l'importance du logement du point de vue de la création et de l'innovation typologique. Et c'est dans cet esprit que le concours étudiant LEAP «Repenser et redéfinir le logement social en centre-ville» a été lancé. En effet, il s'inscrit dans le cadre d'un vaste projet de recherche création financé par le Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada qui traite du logement social comme espace de création, d'innovation et de critique dans les centres-villes canadiens.
Ce concours d'idées révèle la compréhension qu'ont les étudiants en architecture de la question du logement social et il nous propose un parcours «a mari usque ad marem» de la mosaïque canadienne urbaine. Si les propositions des concurrents témoignent sans doute d'une certaine naïveté et si elles sont très éloignées de ce qui se construit ici, elles n'en demeurent pas moins intelligentes, généreuses et stimulantes et notre équipe de recherche espère qu'elles contribueront activement à alimenter un débat architectural et urbain qui, au Canada, en a fortement besoin.
En pariant que le logement social soit un espace propice à la création, à l'innovation et à la critique, nous vous donnons rendez-vous au printemps prochain pour le lancement d'un second concours étudiant.
Ce tout récent concours en évoque un autre : «L'Art de vivre en ville» lancé à Montréal il y a 15 ans et auquel plus d'une centaine de projets avaient été soumis. Ce concours tout comme le concours LEAP de 2006 témoigne de l'intérêt des architectes pour ce riche et difficile programme qu'est le logement social et le logement en général. L'exemple des concours Europan atteste, à une tout autre échelle (15000 propositions en 15 ans de concours) et dans un autre contexte, celui de l'Europe de la fin du XXe siècle, de l'importance du logement du point de vue de la création et de l'innovation typologique. Et c'est dans cet esprit que le concours étudiant LEAP «Repenser et redéfinir le logement social en centre-ville» a été lancé. En effet, il s'inscrit dans le cadre d'un vaste projet de recherche création financé par le Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada qui traite du logement social comme espace de création, d'innovation et de critique dans les centres-villes canadiens.
Ce concours d'idées révèle la compréhension qu'ont les étudiants en architecture de la question du logement social et il nous propose un parcours «a mari usque ad marem» de la mosaïque canadienne urbaine. Si les propositions des concurrents témoignent sans doute d'une certaine naïveté et si elles sont très éloignées de ce qui se construit ici, elles n'en demeurent pas moins intelligentes, généreuses et stimulantes et notre équipe de recherche espère qu'elles contribueront activement à alimenter un débat architectural et urbain qui, au Canada, en a fortement besoin.
En pariant que le logement social soit un espace propice à la création, à l'innovation et à la critique, nous vous donnons rendez-vous au printemps prochain pour le lancement d'un second concours étudiant.