Vers une culture canadienne des concours d’architecture
Le Catalogue des concours canadiens est fier de présenter en primeur l’intégralité des projets soumis par les 11 équipes nationales et internationales sélectionnées pour participer concours en deux phases dit du « Bloc 2 » à Ottawa en 2021 et 2022. L’expression administrative « Bloc 2 » ne dit rien pourtant de l’importance à la fois démocratique, culturelle, historique, patrimoniale et urbaine de ce segment de la rue Wellington situé en face du Parlement canadien. Pour reprendre les mots justes et sages de John Rauston Saul, qui fut le compas moral de ce grand concours, il s’agissait ni plus ni moins que de compléter la place du Parlement commencée, il y a un siècle et demi, dans un grand concours d’architecture inaugural.
Proposer de renommer ce site en « Place du Parlement » serait une initiative d’autant plus forte et appropriée sur le plan de la démocratie « à la canadienne » que celle « d’enceinte parlementaire », « precinct » en anglais, ne fait qu’affirmer les limites franches, sécuritaires et - osons le terme - « policières » de cet espace public où s’exprime la complexité de la Fédération canadienne. Puisque j’eus l’honneur d’être associé dès à ce processus dès 2016 au fil des rencontres et des présentations devant l’équipe de Services publics et approvisionnement Canada en charge de la colline Parlementaire, je suis en mesure de témoigner qu’il aura été question de repousser des limites et de préserver l’ouverture démocratique du début à la fin de cette aventure.
En juillet 2016, dans un numéro spécial de la revue Architecture Québec, j’avais écrit un article informé – et somme toute inquiet - sur les concours québécois des années 2010. Cette réflexion avait suscité l’intérêt de Thierry Montpetit, architecte en charge de l’épineux dossier du Bloc 2. Ce texte d’humeur s’intitulait pourtant : « Rien ne sert de concourir si le concours n’est pas au point ». J’y pestais contre une façon de faire qui s’était insinuée au Québec et qui limitait de plus en plus souvent l’exercice à 3 concurrents, à des jurys un peu trop expéditifs et à des rapports de jurys vidés de leur rôle didactique et informatifs. Le Québec avait été de longue date un précurseur en matière de concours publics et il y avait de quoi s'alarmer d’une banalisation ou pire d’une extrême simplification de la formule. Thierry Montpetit se disait alors ambivalent sur la pertinence d’un concours, mais il souhaitait initier un débat au sein du service chargé de restructurer la colline parlementaire. Armé d’une définition claire, voulant qu’à situation complexe il fallait une procédure démocratique complexe et éprouvée telle que le concours, il ne me fut pas difficile de lister les éléments de la situation. Nous étions au début 2017 et les problématiques patrimoniales et urbaines le disputaient aux tensions entre les enjeux locaux et nationaux. On s’inquiétait surtout de l’intégration urbaine, mais on ne voulait pas esquiver l’ampleur du symbole national. On voulait assurer la fonctionnalité des bureaux parlementaires – puisqu’il s’agit bien d’une grande machine ou si l’on préfère d’un organisme parlementaire – mais on voulait tout autant rassurer les citoyens sur le bon usage des fonds publics. Tous les éléments d’un grand concours semblaient déjà réunis.
Pour mieux informer les experts du gouvernement aux subtilités de la mise en concours, j’avais constitué une série de présentations de diapositives historiques, théoriques, comparatives, etc., et les fonctionnaires et invités s’amusaient de ces présentations académiques aussi longues qu’éloignées des « executive summaries » en forme « bullets points » qui prétendent tout résumer tout en 5 points. Je parlais autant du Dôme de Florence que de la belle série de concours de bibliothèque au Québec, dont l’auditoire, pourtant peu enclin à l’émotion, se disait fort admiratif. Ma mission consistait à déconstruire les prétendues vertus des appels d’offres pour dévoiler celles des concours. Mais l’ombre du concours tristement raté de « Bank Street », au début des années 2000, sur un site jouxtant la colline parlementaire, avec des enjeux analogues bien que moindres, revenait régulièrement sur la table comme un contre-exemple obscurcissant toutes les discussions des représentants de la commande publique canadienne. Il fallut d’ailleurs déconstruire cet apparent échec pour découvrir qu’il cachait des décisions politiques douteuses plus que des problèmes de fonctionnement du jury.
Les enjeux du site du « Bloc 2 » m’apparaissaient déjà suffisamment complexes pour se comparer aux concours historiques et légendaires, mais il manquait un dernier argument. Rétrospectivement, il n’est pas certain que mon équipe et moi serions parvenus à convaincre de la nécessité du concours tant les résistances s’affichaient autour de la machine à café de ces réunions d’information. L’argument allait venir de plus haut puisque le 21 juin 2017, le Premier Ministre Trudeau annonça que l’ancienne ambassade des États-Unis – située en plein cœur du Block 2 - deviendrait un espace placé sous la gouverne des Peuples autochtones. Le retournement paradoxal de ce symbole de l’impérialisme américain, coup politique à n’en pas douter, faisait de cette maison des peuples autochtones, ou « Indigenous Peoples Space », une injonction dont le surcroît de complexité ne laissait désormais plus aucune place aux pratiques habituelles des marchés publics. Après cette décision hautement politique et démocratique, la formule du concours s’imposa avec force. D’un hypothétique concours moderne aux enjeux classiques, nous venions de passer en quelques heures à un véritable concours hypermoderne placé sous l’égide de l’équité, de la diversité, de l’inclusion et de la réconciliation. Le concours dit du « Bloc 2 » venait de naître. Cinq années plus tard, on peut en apprécier les résultats et surtout comprendre ce qui a fait transpirer certaines des meilleures équipes d’architectes au monde face à l’ampleur de cette situation complexe. Au lecteur d’en juger en comparant les propositions.
L’espace de cet éditorial est trop restreint pour expliquer et raconter ces cinq années d’élaboration du concours, ni tous les enseignements qui accompagnèrent sa mise en place, incluant l’introduction de l’équipe allemande de (phase eins) – sans aucun doute la meilleure agence d’organisation de concours au monde - ainsi que le rôle dévolu à l’Institut Royal d’Architecture du Canada dans la régulation de la procédure avec le regard attentif mais bienveillant de Peter Ortved et de Jonathan Bisson. Il faudra un jour expliquer dans le détail tout ce que l’équipe, pilotée par le Sous-ministre adjoint Rob Wright avec l’assistance de Thierry Montpetit, a produit en termes de rapports d’expertise, d’analyse préliminaires, de rencontres préparatoires, etc. Tout, absolument tout ce qui constitue un excellent concours a été mobilisé au service de la qualité. Par souci de confidentialité, on ne pourra malheureusement pas relater ces heures et ces journées de délibérations d’un immense jury coordonné dans le plus grand respect de la diversité des points de vue par les architectes Bruce Haden et Anne McIIlroy. On m’autorisera cependant, en qualité de chercheur familier des concours nationaux et internationaux, de simplement signifier mon admiration pour l’organisation impeccable de ce grand concours historique.
Pourtant, on me permettra du même élan de regretter que l’Ordre des Architectes du Québec ait décidé de supprimer le comité des concours et la procédure d’accréditation des concours en décembre 2021, au moment où l’expertise québécoise suscitait l’admiration des édiles d’Ottawa. La procédure de validation des concours québécois, qui fut mise en place au milieu des années 1990 – je me souviens, j’en étais – a longtemps permis de protéger à la fois les clients, les concurrents et les conseillers professionnels. Penser que tout va bien désormais en matière d’organisation des concours, renoncer à vérifier leur organisation, tout en minimisant le rôle des concours dans l’amplitude de la commande publique, c’est d’abord sous-estimer dangereusement la fragilité d’une procédure complexe. Le concours n’est jamais coulé dans le béton de la méthodologie infaillible. Chaque concours est unique, car chaque situation est unique. Nous verrons ce qu’il adviendra désormais d’une culture des concours au Québec constituée sur 3 décennies, mais il reste qu’une part non négligeable de l’expertise québécoise aura contribué activement à la réussite du concours du « Bloc2 ».
J’ose espérer enfin que l’expertise développée pour ce concours servira d’encouragement et que nous assisterons dans les prochaines années à l’émergence d’une nouvelle culture des concours au Canada. Les concours ne sont évidemment pas les seules feuilles de route de la qualité et ils bénéficieront aussi de toutes ces initiatives et politiques actuellement en germe qui visent à assurer la plus haute qualité pour les édifices et environnements publics au Canada. Ces 11 projets pour la « Place du Parlement », qu’une petite équipe de 4 étudiants de l’Université de Montréal vient de juxtaposer sur les pages du Catalogue des concours canadiens, s’offrent d’ici là comme une grande leçon d’architecture contemporaine. Il vous appartient d’en juger à présent!
Jean-Pierre Chupin, Chaire de recherche du Canada en architecture, concours et médiations de l’excellence.
Sommaire :
La Cité parlementaire. Son architecture et ses éléments à caractère patrimonial représentent notre passé et notre présent. Le gouvernement du Canada modernise actuellement la Cité pour la rendre plus écologique, plus sécuritaire et plus accessible pour les générations futures. Dans le cadre de cette démarche, l'îlot situé directement devant la Colline du Parlement, appelé l'îlot 2, subira un impressionnant renouvellement.
Ce concours transformera cet ensemble de bâtiments vieillissants en un complexe novateur qui répondra aux besoins d'un Parlement moderne. L'îlot 2 couvre une superficie d'environ 9 800 mètres carrés et comprend 2 parcelles de terrains vacantes et 11 édifices, dont plusieurs sont désignés comme étant des édifices patrimoniaux. 2 des 11 édifices de l'îlot 2 sont consacrés à la création d'un espace des Peuples autochtones. Ces édifices ne feront pas partie du concours de conception, le ministère veillera à ce que la conception et la construction soient menées à bien en respectant et en rendant hommage à l'importance de ce site, qui se trouve au coeur de la Cité parlementaire canadienne. Préserver le patrimoine de l'îlot 2 est au coeur du projet.
La nouvelle conception d'ensemble de l'îlot fournira des bureaux au Sénat et à la Chambre des communes. Elle prévoira aussi des locaux pour la Bibliothèque du Parlement et des locaux rénovés pour le commerce de détail dans le centre commercial de la rue Sparks. En collaboration avec l'Institut royal d'architecture du Canada, un jury multidisciplinaire, composé de professionnels de la conception, de membres respectés du milieu universitaire et de la société civile, ainsi que de représentants parlementaires, contribuera à assurer la mise au point d'une conception qui s'harmonise avec un complexe d'édifices parlementaires parmi les plus uniques au monde. Un complexe dont les Canadiens et Canadiennes pourront continuer d'être fiers.
(Tiré de la vidéo de présentation)
Détaillée :
La ville d'Ottawa est le centre de la démocratie parlementaire du Canada. En son coeur se trouve la Cité parlementaire, centre symbolique de la ville et du pays et hôte des assemblées législatives du Canada - la Chambre des communes et le Sénat - ainsi que de la Bibliothèque du Parlement. Cette triade d'édifices historiques parlementaires se trouve sur un escarpement spectaculaire, une haute falaise surplombant la large et turbulente rivière des Outaouais (Kichisìpi, qui signifie "Grande Rivière " en Anicinàbemowin), à portée de vue des rapides et des chutes considérés comme sacrés par les Peuples autochtones. Construits entre 1859 et 1866, et partiellement reconstruits après un gigantesque incendie en 1916, ces imposants bâtiments situés au milieu d'une petite ville forestière sont le résultat d'un concours international de design tenu en 1859.
Leur construction, sur ce site, sur le territoire traditionnel des Algonquins, témoigne d'un processus de construction de la nation aux fondements complexes et contestés. Le fait que ces bâtiments témoignent de l'histoire du Canada dans toute sa complexité renforce leur valeur et leur importance.
La combinaison d'un site spectaculaire et de bâtiments de maçonnerie à la fois robustes et grandioses - avec une forêt de tours et de façades dominées par des ouvertures en ogive et des bêtes sculptées et des contreforts - en fait l'un des plus beaux complexes néogothiques au monde. Bien que les projets gagnants du concours d'architecture de 1859 aient été fortement influencés par l'évolution des idéaux de l'architecture gothique dans les années 1850 et par les travaux de John Ruskin et d'autres, "c'est un type de gothique très différent qui a captivé l'imagination des Canadiens et donné à l'architecture canadienne sa première identité nationale à la veille de la Confédération". (Young, Carolyn A. The Glory of Ottawa - Canada's First Parliament Buildings, 1995, p.6)
Liés à la puissance du site, à son caractère sauvage et à sa relation intime avec les réseaux fluviaux, alors considérés comme les autoroutes du Canada, ces magnifiques édifices annonçaient le potentiel prometteur de ce pays émergent et des institutions politiques qu'ils abritaient. Le Dominion du Canada a tenu son premier parlement ici en 1867, et la Cité demeure le lieu du façonnement et de la redéfinition du pays dans le contexte d'un monde moderne en évolution.
Une caractéristique déterminante de la Colline du Parlement est la transition entre l'escarpement forestier naturel qui s'élève des berges de la rivière et le terrain paysager formel composé de terrasses, d'allées et d'une grande pelouse centrale. La grande pelouse du Parlement est bordée sur trois côtés par les édifices historiques du Parlement - maintenant appelés édifice du Centre, édifice de l'Ouest et édifice de l'Est. Il s'agit du principal lieu de rassemblement - officiel et non officiel - des Canadiens et des Peuples autochtones : un lieu où l'on peut exprimer ses opinions et exercer ses droits démocratiques, protester et demander des changements, mais aussi un lieu où l'on peut s'engager collectivement en période de deuil ou de célébration nationale. L'ouverture, l'accessibilité et la sécurité de cet espace public, ainsi que les valeurs démocratiques qu'il représente, sont chéries et célébrées par tous les Canadiens.
La capitale abrite des dizaines de sites et d'édifices parlementaires, culturels et diplomatiques importants qui reflètent l'histoire du pays et témoignent de l'évolution de son rôle sur la scène mondiale. Toutefois, peu de sites ont une importance aussi grande que l'Îlot 2, un bloc complet situé directement en face de la pelouse du Parlement du Canada, refermant et encadrant cet important espace public national.
Le réaménagement de l'Îlot 2 est une composante de la Vision et du plan à long terme (VPLT), le plan stratégique sous-jacent qui guide et oriente la garde et l'aménagement des terrains, des propriétés et des biens de la Cité parlementaire.
La planification et la réhabilitation à long terme de la Cité parlementaire sont une préoccupation de longue date du gouvernement, remontant à 1912. La vision et le plan à long terme constituent la stratégie globale actuelle, qui s'étend sur plusieurs décennies dont l'objectif est de renouveler la Cité parlementaire.
Au coeur de la VPLT se trouve une multitude de projets, commencée dès 2002 avec la réhabilitation de la Bibliothèque du Parlement et suivie de la création d'un ensemble d'installations provisoires pour le déménagement des deux chambres du Parlement, permettant ainsi de vider l'édifice du Centre, pièce maîtresse de la stratégie et du plan jusqu'en 2018. La VPLT est continuellement mise à jour et, l'édifice du Centre ayant été complètement réhabilité, on peut maintenant se concentrer sur la prochaine phase du plan, comprenant notamment l'édifice 2.
Services publics et Approvisionnement Canada (SPPC) est heureux de lancer un concours de conception en deux étapes pour le réaménagement du bloc 2 de la Cité parlementaire. Ce réaménagement est la clé de voûte du renouvellement de la Cité parlementaire. Il fournira des locaux essentiels qui permettront au Parlement de servir le pays pendant encore 150 ans. Comme quatrième côté de la grande pelouse, le réaménagement du Bloc 2 est une initiative architecturale d'une importance énorme visuellement et symboliquement. Il s'agit d'une occasion historique et imaginative de donner aux Canadiens une image plus large et plus inclusive de leur pays et de sa démocratie.
Un concours d'architecture est nécessaire pour garantir que la conception de ce projet reflète l'élégante créativité qu'exige un lieu d'importance nationale aussi rare. Il s'agit également d'un site immensément complexe qui exigera une finesse créative et technique exceptionnelle pour intégrer les éléments disparates dans un concept de design complet, moderne et efficace, adapté aux parlementaires et à sa place dans la communauté. Cette combinaison extraordinaire d'opportunités et de défis - en termes d'architecture, de symbolisme, d'intégration et de fonctionnalité - exige des équipes de conception accomplies qui comprennent l'histoire de ce bloc et son rôle dans un contexte plus large. Ce projet est une occasion d'élaborer une interprétation contemporaine de la promesse continue du pays pour tous les Canadiens et les Peuples autochtones.
(Tiré du règlement du concours)
(Traduction automatisée non officielle)
Le jury était composé de personnes nommées par l'Institut royal d'architecture du Canada (IRAC). Il agissait à titre d'organisme indépendant pour SPAC et était appuyé par des experts techniques. Le jury comprenait des gens ayant une expérience diversifiée qui représentent les domaines d'intérêt applicables à ce concours, notamment des parlementaires, des membres de la société civile canadienne et des professionnels de la conception. À la fin du concours de conception, le jury a formulé ses recommandations collectives à SPAC concernant l'évaluation de la sélection pour le concours.
Les réunions du jury se sont tenues deux fois; une fois à la fin de l'étape 1 et une autre fois à la fin de l'étape 2. Au cours des réunions, le jury a évalué les concepts présentés sur la vision et la réponse aux principes directeurs du concours de conception :
• Respecter la dignité du Parlement;
• Poursuivre l'histoire;
• Démontrer un renouvellement de la relation avec les peuples autochtones;
• Démontrer l'excellence de la conception;
• Renforcer les motifs urbains;
• Démontrer la viabilité.
Après l'évaluation de ces principes, le jury a choisi les propositions qui seront présélectionnées à l'étape 1 et les gagnants à l'étape 2 du concours. À la fin de chaque réunion, le jury a formulé des commentaires écrits sur chaque proposition, résumant les points clés et les recommandations à approfondir.
(Tiré du rapport du jury)
Jury E1 | Izabel Amaral, Architecte, universitaire |
| Anne Bordeleau, Architecte, universitaire |
| Geneviève Cadieux, Visualiste |
| Christina Cameron, Professeur(e) émérite |
| Brian Cody, Ingénieur, universitaire |
| Carmela Cucuzzella, Professeure agrégée |
| Robert Eastwood, Architecte (retraité) |
| David Fortin, Architecte |
| Peter Herrndorf, Responsable des médias |
| Plita Irniq, Ancien commissaire au Nunavut et historien |
| Matthew Kreilich, Architecte |
| Elsa Lam, Journaliste en architecture, historienne |
| Pierre Leclerc, Architecte, artiste |
| Dorte Mandrup, Architecte et professeure |
| Brian McDougall, Directeur des travaux publics, Première Nation Anishinabeg de Kitigan Zibi |
| Steven McKinnon, Député, secrétaire parlementaire du ministre des Services publics et de l’Approvisionnement Canada |
| Kevin O'Brien, Architecte |
| Donald Neil Plett, Chef de l’opposition, sénateur, président du Sous-comité sénatorial sur la vision et le plan à long terme |
| Lisa Prosper, Érudite, auteure |
| Sabrina Richard, Consultante en arts et cultures |
| Bruce Stanton, Député, vice-président de la Chambre des communes du Canada |
| Jutta Treviranus, Universitaire |
| Kirby Whiteduck, Ancien chef des Algonquins de Pikwakanagan, auteur |
| Richard Young, Architecte (retraité) |
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Président du jury E2 |
Bruce Haden and Anne McIllroy,
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Jury E2 | Izabel Amaral, Architecte, universitaire |
| Robert Black, Sénateur, président du Groupe des sénateurs canadiens |
| Anne Bordeleau, Architecte, universitaire |
| Geneviève Cadieux, Visualiste |
| Christina Cameron, Professeur(e) émérite |
| Brian Cody, Ingénieur, universitaire |
| Carmela Cucuzzella, Professeure agrégée |
| Robert Eastwood, Architecte (retraité) |
| David Fortin, Architecte |
| Peter Herrndorf, Responsable des médias |
| Anthony Housefather, Député, secrétaire parlementaire de la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement |
| Plita Irniq, Ancien commissaire au Nunavut et historien |
| Matthew Kreilich, Architecte |
| Elsa Lam, Journaliste en architecture, historienne |
| Dorte Mandrup, Architecte et professeure |
| Brian McDougall, Directeur des travaux publics, Première Nation Anishinabeg de Kitigan Zibi |
| Anne McIllroy, Architecte et urbaniste |
| Kevin O'Brien, Architecte |
| Lisa Prosper, Érudite, auteure |
| Sabrina Richard, Consultante en arts et cultures |
| Bruce Stanton, Député, vice-président de la Chambre des communes du Canada |
| Jutta Treviranus, Universitaire |
| Kirby Whiteduck, Ancien chef des Algonquins de Pikwakanagan, auteur |
| Richard Young, Architecte (retraité) |
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Comité technique | Sophie Acheson |
| Naresh Arora |
| David Atkinson |
| Steve Barbosa |
| Sonia Bebbington |
| Doug Brown |
| Shelley Bruce |
| Jim Carr |
| Donna Clare |
| Linda Dicaire |
| Raul Dominguez |
| Kathryn Elliot |
| Jonathan Gilford |
| Daria Khachi |
| Ngongang Kristof |
| Josée Labelle |
| Nadia Maksymiw |
| Charles Marshall |
| Marta McDermott |
| Liam Meagher |
| Vijay Mehta |
| Laura EJ Ouellette |
| Joanne Pagani |
| Michael Petrescu Comene |
| Luc Picknell |
| Tony Quigley |
| Jonathan Rubes |
| Gregg Stallard |
| Kevin Sullivan |
| Sandrine Thibault |
| Bob Topping |
| Justin Tsang |
| Katherine Tylor |
| Sophia Wong |
Annonce publique du concours : 20 janvier 2020
Phase 1 : Demande de qualification
Période de demande de qualification : 23 décembre 2020 au 2 mars 2021
Phase 2 : Concours de conception architecturale
La phase 2 se déroule en 2 étapes;
- 1re étape : 19 mai 2021 au 18 août 2021
Réunion du jury Étape 1 : 23 et 24 septembre 2021
- 2e étape : 18 octobre 2021...
Présentation publique des propositions: 11 avril 2022
Réunion du jury Étape 2 : 20 au 22 avril 2022
Dévoilement du lauréat: 16 mai 2022
Exposition publique: 4 au 12 juin 2022
(Tiré du programme)
Lam, Elsa, Block 2 Winner Announced, Canadian Architect, 2022
Crawford, Blaie, Block 2 design winner completes 'Parliament Square' with a nod to heritage, Ottawa Citizen, 2022
News ·, C. B. C., Winning 'Block 2' design features public square, preserves heritage buildings | CBC News, CBC, 2022
News ·, Sarah Kester · CBC, Jury reviewing short list of designs for Block 2 of parliamentary precinct | CBC News, CBC, 2022
Gallagher, Kevin
Correspondent, CTV National News Parliament Hill
Contact, Follow |, Expert jury set to pick new design to revamp parliamentary precinct, CTVNews, 2022
Parliamentary Precinct Redevelopment Ottawa – Block 2 - Architectural design competition in two stages
Magazine, Canadian Architect, Block 2 competition finalists announced, Kollectif, 2021
Bozikovic, Alex, Ottawa’s Block 2 offers six striking design options for Parliament Hill’s new neighbours, The Globe and Mail, 2022
Hickman, Matt, Grimshaw, Partisans, Foster + Partners and more in the running for a major mixed-use project opposite Ottawa’s Parliament Hill, The Architect’s Newspaper, 2021
- Programme
- Règlement
- Rapport du jury (global)