Heures supplémentaires
Les pandémies nous ont apporté le "new now", une nouvelle façon de voir la vie et de faire nos habitudes. Lorsque nous parlons des pandémies, nous pensons immédiatement à la peur des petits espaces, des grandes foules et au risque de contamination, autant d'aspects qui ne nous préoccupaient pas il y a un an et demi. Ce nouveau scénario entraîne un inconfort dans l'utilisation des transports publics, car il s'agit d'un lieu peu ventilé et, dans le cas du métro, il n'y a pas d'éclairage ni de paysages naturels. Ces points sont tous très précieux aujourd'hui, car ils offrent une sécurité et un soulagement partiel.
Se trouver dans un transport public procure la même sensation que dans un centre commercial, une sensation qui fait perdre la notion du temps une fois que l'on se trouve dans un environnement "isolé" du reste de la ville. D'un autre côté, ce sentiment diffère de celui ressenti dans les centres commerciaux en ce qui concerne le fait de "profiter de l'instant". Les transports en ville ne sont plus un lieu agréable que les gens recherchent, et maintenant ces gens veulent être éloignés les uns des autres et plus ils sont capables de se débrouiller avec d'autres moyens, mieux c'est.
Ce projet cherche, à travers l'interprétation des différentes perceptions des stations de métro, à offrir un environnement appréciable par la société et à montrer que la liberté d'aller et venir peut être comme une promenade dans la rue, redonnant ainsi l'envie d'utiliser à nouveau ces moyens de transport.
(Tiré du texte du concurrent)
(Traduction automatisée non officielle)
Le projet intitulé Overtime construit une inversion de la réalité vécue dans les souterrains du métro. Le jury a beaucoup apprécié cette idée qui répond au besoin, souvent formulé par les usagers, de garder un contact avec le ciel et avec l'extérieur dans l'intériorité même du métropolitain. En contribuant à un sentiment de sécurité, sachant que la pandémie a considérablement accru l'anxiété de nombreux passagers, il s'agit d'une solution relativement simple à un problème complexe. L'illusion d'optique permettrait de vivre au rythme des saisons tout en offrant des fenêtres propices à délaisser les téléphones pendant quelques instants. La temporalité n'est résolue que dans un espace où le temps est indifférent, car il n'y a pas de notion de temps dans un métro. Le monde peut même apparaître à l'envers, et le ciel peut éclairer le métro. Le jury a également noté que cette idée ne perturberait pas les activités normales du transport collectif et que son apparente complexité technique repose désormais sur des technologies parfaitement maîtrisées.
(Tiré du rapport du jury)
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