Paramètres
Ce projet représente l'aboutissement construit d'une proposition lauréate du concours national d'architecture « L'Art de vivre en ville ». Tenu en 1991, ce concours visait la promotion du centre-ville et l'évolution de nouveaux modes d'habitation mieux adaptés aux besoins d'aujourd'hui. Ce projet, catégorie « Famille acheteuse d'un premier logement », est implanté sur un terrain de la Petite Bourgogne, à Montréal. II s'est avéré, en guise de réponse au voisinage et au orientations du concours, que les dimensions didactiques du projet soient essentielles dans l'élaboration du projet. Accessible dans son interprétation, le produit fini est bien accepté par les gens du quartier et témoigne de la rigueur de la démarche.
Secteur et références
Ayant subi une vaste reconstruction, le secteur adjacent au site avait besoin d'un geste bien particulier de conciliation. A travers ce projet le passé et le présent, ou le collectif et l'individu se rencontrent. Ainsi l'architecture traditionnelle de la petite rue Coursol renaît actualisée. Ce projet se présente donc comme une tête d'îlot traditionnelle avec une façade principale rectiligne et modeste dont l'expression est une épure de la maisonnette de ville. Une toiture courbe démarque le projet et renforci l'importance du boulevard. Chacune des dix unités a son adresse et ses portes particulières. La façade publique du boulevard Georges-Vanier, est juxtaposée à la façade arrière, plus morcelée et intimiste. Cette façade arrière, au côté ensoleillée du bâtiment, offre la pièce extérieure tant recherchée des citadins. Sur le plan formel, elle nous rappelle l'architecture moderne des années 30. C'est aussi dans cet esprit que les intérieurs furent repensés.
Un nouveau duplex
L'examen des qualités et des limites des logements traditionnels de Montréal ont conduit au développement de cette typologie de duplex. Deux logements bien différents se trouvent superposés. Une maisonnette de deux étages est assise sur un logement plus modeste en forme d'équerre. Les volumes sont parallèles à la rue et facilitent l'ensoleillement et la ventilation. Chaque unité a sa porte avant et sa porte arrière. Chaque intérieur se trouve prolongé par une terrasse clairement délimitée ou une petite cour. Ces espaces de vie extérieurs permettent l'ouverture et l'identification de chacun à son voisinage immédiat. Elles débouchent sur un trottoir commun qui fait toute la longueur du terrain arrière.
Inversions
Le bâtiment ne « tourne » pas le coin - les façades latérales sont franches et s'articulent simplement. Elles donnent lieu de profil afin de donner un visage qui démarque le projet dans le voisinage. Commentaire sur l'art de situer un projet dans un ensemble et de l'ouvrir vers l'intérieur de l'îlot, elles donnent aussi la clef du projet en plan.
(Tiré du texte du concurrent)
La forme non-traditionnelle de l'unité de logement permet une utilisation de l'espace sur sa largeur, avec une double orientation pour un ensoleillement et une ventilation maximum.
Le découpage du volume à l'arrière assure l'intimité de chacun avec terrasses et cours privées aisément appropriables débouchant sur un sentier paysagé commun,
Le bâtiment ne « tourne » pas le coin - ses façades latérales sont franches et élégantes avec une toiture courbe dont le profil caractérise le projet.
La façade principale possède dès éléments qui rappellent les habitations traditionnelles du quartier St-Henri.
(Tiré du commentaire du jury)
54 numérisés / 30 accessibles
- Planche de présentation
- Planche de présentation
- Planche de présentation
- Planche de présentation
- Photographie
- Photographie
- Photographie
- Photographie
- Photographie
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- Photographie
- Photographie
- Photographie
- Photographie
- Planche de présentation
- Élévation
- Élévation
- Élévation
- Axonométrie
- Planche de présentation
- Planche de présentation
- Planche de présentation
- Plan d'implantation
- Plan
- Plan
- Plan
- Plan
- Plan
- Coupe